Santé: Premier vaccin pour les nourrissons contre la bronchiolite approuvé

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SantéPremier vaccin pour les nourrissons contre la bronchiolite approuvé

Le régulateur européen a validé un vaccin développé par le laboratoire Pfizer. Un produit recommandé également pour les 60 ans et plus.

Le vaccin a été développé par Pfizer. Image prétexte

Le vaccin a été développé par Pfizer. Image prétexte

Pedro PARDO/ AFP

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé vendredi un premier vaccin pour les nourrissons contre le virus respiratoire VRS, connu surtout pour le fléau des bronchiolites qu’il cause chaque hiver. Le vaccin, développé par Pfizer, est également recommandé pour les personnes âgées de 60 ans et plus.

Très contagieux, le virus respiratoire syncytial (VRS) peut provoquer dans ses formes les plus sévères, des pneumonies et des bronchiolites qui entraînent des milliers de décès et des centaines de milliers d’hospitalisations dans le monde. Le vaccin de Pfizer «est également indiqué pour l’immunisation active des adultes âgés de 60 ans et plus», explique le régulateur européen dans un communiqué. Après la grippe et le Covid-19, les grands laboratoires sont en ordre de marche pour lancer dès l’automne, avant la période épidémique, des vaccins contre le VRS.

Les Américains avant-gardistes

Les États-Unis ont approuvé en mai le vaccin Arexvy du laboratoire britannique GSK, une première mondiale. Le sérum est également disponible dans l’Union européenne depuis juin pour les plus de 60 ans. Le vaccin de Pfizer a été évalué dans le cadre du mécanisme d’évaluation accélérée de l’EMA, car la prévention des infections par le VRS est considérée «comme présentant un intérêt majeur pour la santé publique».

«Le VRS est un virus respiratoire courant qui provoque généralement des symptômes bénins de type rhume», a expliqué l’EMA. «Mais il peut avoir de graves conséquences pour les enfants et les personnes âgées» et est même «l’une des principales causes d’hospitalisation pédiatrique en Europe», a ajouté le régulateur. L’avis va maintenant être envoyé à la Commission européenne qui doit décider de son autorisation de mise sur le marché au sein de l’UE, ce qui est normalement une formalité.

(AFP)

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