Afrique du Nord – Des centaines de migrants tentent de rallier Ceuta

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Afrique du NordDes centaines de migrants tentent de rallier Ceuta

Plusieurs centaines de Marocains ont essayé d’entrer dans l’enclave espagnole mardi soir après des publications online annonçant un relâchement des contrôles, rapporte une ONG marocaine.

Au mois de mai dernier, des heurts avaient déjà opposé les forces de l’ordre à des migrants qui tentaient de rejoindre l’enclave espagnole de Ceuta, voisine du Maroc. La scène s’est répétée mardi soir.

Au mois de mai dernier, des heurts avaient déjà opposé les forces de l’ordre à des migrants qui tentaient de rejoindre l’enclave espagnole de Ceuta, voisine du Maroc. La scène s’est répétée mardi soir.

AFP

Des centaines de migrants marocains ont tenté de rallier l’enclave espagnole de Ceuta depuis la ville frontalière de Fnideq au Maroc après des publications sur les réseaux sociaux faisant état d’un relâchement des contrôles, a-t-on appris mercredi auprès d’une ONG marocaine.

La police a ouvert une enquête judiciaire sur cette affaire, selon l’agence de presse MAP qui cite un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

«Des centaines de migrants marocains, pour la plupart des mineurs, ont tenté la traversée vers Ceuta mardi soir avant d’être repoussés par les forces de l’ordre avant même leur arrivée à la frontière», a déclaré Mohamed Benaissa, responsable de l’Observatoire du Nord des droits de l’homme.

Des heurts les ont opposés aux forces de l’ordre et le calme est revenu mercredi matin après la dispersion des migrants, a précisé Mohamed Benaissa.

Jets de pierres sur la police

«Certains candidats à l’immigration illégale ont procédé délibérément à des jets de pierres envers les forces publiques et refusé d’obtempérer, causant des dégâts à deux véhicules particuliers», a indiqué la DGSN. Cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour «les besoins de l’enquête judiciaire».

L’enquête a été ouverte «pour identifier et interpeller toutes les personnes impliquées dans la diffusion de «fake news» incitant à l’immigration illégale et prétendant, à titre frauduleux, l’allègement des procédures de contrôle frontalier», a expliqué la DGSN.

Ces publications virales ont «nécessité le renforcement de la présence sécuritaire le long du littoral menant vers la ville de Fnideq», a-t-il souligné.

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