Saint-GallAprès un appel-choc, elle donne 45’000 francs à un inconnu
Mardi, une femme de 66 ans habitant à Saint-Gall a remis 45’000 francs en espèces à un inconnu. Elle avait reçu peu avant un appel disant que sa fille avait commis un délit de fuite.
La femme a remis l’argent en liquide (image d’illustration).
20min/Michael ScherrerLes appels dits «chocs» semblent se multiplier en Suisse allemande. Jeudi dernier, une Saint-Galloise a donné pour plus de 30’000 francs en bijoux et en argent à une inconnue. Lundi, les autorités bâloises ont rapporté qu’en deux coups de téléphone, des escrocs avaient réussi à soutirer 1,5 million de francs au total. Ce mardi, une nouvelle arnaque téléphonique s’est produite à Saint-Gall.
Comme le rapporte la police cantonale, une femme de 66 ans a reçu un appel d’une prétendue policière qui lui annonçait que sa fille avait commis un accident mortel et un délit de fuite. Elle demandait alors une caution de 60’000 francs.
La victime, qui n’a pas réussi à rassembler la somme demandée, a quand même donné peu de temps après 45’000 francs en espèces à un inconnu. La police cantonale de Saint-Gall a ouvert une enquête.
Une tentative déjouée à Winterthour
Ce mercredi, vers midi, une femme de 80 ans habitant à Winterthour (ZH) a été contactée par des prétendus policiers. Lui annonçant que son fils avait causé un accident, ils demandaient 45’000 francs. La femme s’est immédiatement rendue à la banque. Comme l’établissement était fermé, elle est passée au poste de police à proximité pour avoir des nouvelles de son fils. Les agents sur place se sont ainsi rendu compte de la tentative d’escroquerie, rapporte la police cantonale zurichoise dans un communiqué de presse.
Les appels-chocs
Les différentes polices cantonales mettent régulièrement en garde contre ces arnaques téléphoniques. Les escrocs ont très souvent le même mode opératoire: se faisant passer pour des représentants des forces de l’ordre, ils annoncent à leur victime qu’un membre de sa famille est impliqué dans un accident (victime ou auteur). Ils demandent ensuite une certaine somme, soit pour couvrir les frais d’hospitalisation, soit pour payer la caution.