FootballYoung Boys en position favorable pour retrouver la Ligue des champions
Match fermé entre les Bernois et le Maccabi Haïfa, mercredi en barrage de la Ligue des champions. Le 0-0 final fait les affaires d’YB, qui devra faire la différence devant son public mardi.
- par
- Florian Vaney
Young Boys se trouve dans ses temps de passage. Le club bernois a obtenu ce qu’il cherchait en Israël mercredi: un 0-0 qui lui ouvre des perspectives intéressantes en vue du retour. C’est mardi prochain, après 90 ou 120 minutes de jeu, dans un Wankdorf qui risque bien de faire plein, qu’on saura si YB disputera la phase de groupes de la Ligue des champions cet automne.
Parce qu’on parlait d’un adversaire relativement méconnu, d’un duel aller à l’extérieur, d’un match à immense enjeu, une question se trouvait sur les lèvres bernoises avant d’en découdre avec le Maccabi Haïfa: quel serait un bon résultat ce mercredi soir? La réponse d’YB est apparue de manière toujours plus claire au fil des minutes. Une victoire ne se trouvait pas au cœur de ses préoccupations. En revanche il n’avait pas prévu d’encaisser le moindre but.
Ça ne signifie pas que le club de la capitale n’avait aucun projet offensif en Israël. La lenteur de la charnière centrale adverse avait été repérée et la vitesse de Meschack Elia devait ouvrir certaines portes au champion de Super League en titre. L’idée s’est rarement retranscrite dans la réalité d’un match particulièrement fermé. Les millions promis à l’équipe qui rejoindra la phase de groupes obligent.
La satisfaction Benito
C’est donc la défense de Young Boys qu’il fallait scruter. Et celle-ci a levé tous les doutes l’entourant. Notamment ceux qui planaient sur la tête de Loris Benito, aligné de manière exceptionnelle dans l’axe et pas loin de se montrer irréprochable (au même titre que son voisin Mohamed Ali Camara) dans ce rôle. En fin anticipateur, Raphaël Wicky lui avait offert les 90 minutes du match de Coupe de Suisse contre Breitenrain vendredi pour se mettre dans le bain du poste. Choix payant.
Un coup franc de Kastriot Imeri, une frappe de mule de Filip Ugrinic et quelques situations brouillonnes: voilà ce que le secteur offensif bernois a eu à se mettre sous la dent mercredi. Soit à peu près le même nombre d’occasions que le Maccabi Haïfa. Comme prévu, la décision se forcera au retour.