Partenariat - Le JazzOnze+ Festival Lausanne retrouve son groove d’antan

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PartenariatLe JazzOnze+ Festival Lausanne retrouve son groove d’antan

Soutenu par la Loterie Romande, le festival le plus jazzy de l’arc lémanique est de nouveau dans le rythme avec sa 34e édition. Pas moins d’une vingtaine de concerts sont attendus déjà en septembre.

Victor Fingal
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Victor Fingal
Afrobeat, maloya, salsa colombienne, disco, house, jazz ou funk, c’est la palette rythmique que va proposer Alma Negra le 11 septembre, le dernier soir du JazzOnze+ Festival à Lausanne.

Afrobeat, maloya, salsa colombienne, disco, house, jazz ou funk, c’est la palette rythmique que va proposer Alma Negra le 11 septembre, le dernier soir du JazzOnze+ Festival à Lausanne.

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Le festival lausannois JazzOnze+ n’a plus le blues. Après une année blanche, due à la pandémie, une vingtaine de concerts sont proposés du 8 au 12 septembre prochains sur quatre scènes différentes, essentiellement dans et autour du Casino de Montbenon à Lausanne, mais aussi à Pully. «Nous avions reculé pour mieux sauter en 2021, confie Gilles Dupuis, directeur de la manifestation, notre affiche s’articule autour d’un jazz décomplexé, avec des projets avant-gardistes et des artistes européens incontournables. Nous ouvrons le festival tout en élégance au Théâtre de l’Octogone à Pully avec le trompettiste italien Paolo Fresu qui présente en trio, son projet «Tempo di Chet» en hommage au trompettiste légendaire Chet Baker.»

Signalons aussi parmi les têtes d’affiche, Vincent Peirani et Emile Parisien venus de France, respectivement accordéoniste et saxophoniste, chargés de marier jazz et tango. Sans oublier, le saxophoniste américain Ben Wendel et son énergie éclatante qui rappelle la frénésie des clubs new-yorkais, sa ville d’origine. Reste que le festival lausannois fait aussi la part belle aux artistes suisses. En collaboration avec l’EJMA, trois concerts à l’extérieur dans le Théâtre de Verdure de Montbenon, vont permettre de découvrir le Vale Quartet et son répertoire influencé par la scène south-east de Londres. Quant aux Bald Planets, leurs morceaux aux lignes de basse piquantes remettent au goût du jour des rythmes tribaux. Enfin, Maud Paquis et ses ballades pop, cosmiques et jazzy, sa voix atypique et ses accompagnements soignés, possède tout ce qu’il faut pour gagner encore plus en notoriété.

Le bouquet final, une soirée dansante à l’Espace Jazz, revient cette année à Alma Negra, surtout connu comme collectif de DJ à travers toute l’Europe. Il va se produire en formation instrumentale puis en DJ set, rendant hommage aux grooves du monde entier: afrobeat, salsa, disco, house, jazzou funk. Pour clôturer l’EspaceJazz, le Brésilien João Selva, véritable vagabond parti d’Ipanema une guitare à la main, va apporter la chaleur tropicale des années 70, mêlant lui aussi les rythmes chauds: samba, soul et disco.

Le JazzOnze+ garde le cap d’un jazz moderne

Sans vouloir concurrencer l’éclectique Paléo de Nyon, le Cully Jazz orienté sur la World Music ou le sacro-saint Montreux Jazz qui draine aujourd’hui de la pop, le JazzOnze+ garde le cap d’un jazz pointu et moderne. Mais offrir au public une si grande variété d’artistes a un coût qui ne peut être comblé avec le prix des billets. «Dans ce contexte, dit encore Gilles Dupuis, l’aide de la Loterie Romande qui nous soutient depuis nos débuts est indispensable. Jamais nous ne pourrions offrir une telle palette d’artistes sans son partenariat.»

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