FootballFabio Celestini est à «100% responsable» de la mauvaise série de Sion
Après la défaite 3-1 à Bâle, l’entraîneur valaisan a choisi d’assumer. Malgré une situation qui devient préoccupante.
- par
- Valentin Schnorhk Bâle
Dans ce contexte-là, difficile de se défausser. Fabio Celestini ne se cachera pas. Comme souvent lors des quatre matches sans victoire de ce début d’année, la défaite 3-1 à Bâle est sans doute imputable à des erreurs techniques de ses joueurs, mais l’entraîneur du FC Sion est prêt à tout assumer: «La part de responsabilité incombe à 100% à l’entraîneur, a accepté le Vaudois samedi. Si la performance est insuffisante autant individuellement que collectivement, il n’y a que l’entraîneur qui puisse en être responsable.»
Pourtant, à Bâle samedi, tout n’a pas été à jeter. «J’avais demandé à mes joueurs de refaire ce qu’ils avaient bien fait sur ces trois premiers matches, explique Celestini. Et j’ai trouvé que la première mi-temps était bonne dans ce cadre-là, à savoir la qualité technique et la phase offensive, mais également sur le fait de défendre ensemble. Mais nous avons été punis par une erreur de notre part sur le 2-1 (réd: perte de balle de Poha, qui permet à Bâle de partir en transition) juste au moment où je trouvais que nous étions mieux, que nous avions laissé passer l’orage. C’est dommage que nous prenions ce but.»
En mission à Winterthour?
La lamentation vaut aussi bien pour les deux autres encaissés. Des erreurs techniques, plus ou moins haut dans le terrain, alors que Sion est souvent parvenu à bien sortir. Pas de quoi véritablement se réconforter. «Nous avons trop perdu de ballons pour espérer», concède le gardien Heinz Lindner, beaucoup trop sollicité (9 arrêts). «À la fin, nous n’obtenons pas de points, ce qui veut dire que c’est insuffisant, renchérit Celestini. Nous n’avons rien fait de plus que l’adversaire, sinon nous aurions pris des points. Nous devons nous remettre au travail, rester positifs et réaliser des performances plus solides que maintenant.»
Reste que la situation devient préoccupante. «Elle nous inquiète tous», admet l’entraîneur. «Nous serons barragistes», assène Christian Constantin, qui tente vraisemblablement de conjurer le sort. Même si le président sédunois sait que son équipe va au-devant d’un match particulièrement important: samedi prochain, les Valaisans se déplacent à Winterthour, qui pourrait les dépasser au classement d’ici là.
Le début d’une semaine en mission commando? Non, rétorque Celestini: «Je vais faire la même chose que je fais chaque semaine: trouver la meilleure équipe pour battre Winterthour. Aujourd’hui, nous avons seulement besoin d’unité et comprendre ce que nous devons faire pour nous en sortir ensemble.» Une formule magique?