VTT: Nino Schurter: «Franchement, c’est incroyable»

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VTTNino Schurter: «Franchement, c’est incroyable»

Retour sur cette journée historique pour le VTT suisse, avec les interviews du médaillé d’or grison et de l’«argentée» st-galloise aux Mondiaux des Gets (Fr).

Robin Carrel Les Gets
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Robin Carrel Les Gets
Nino Schurter est aux anges et dans l’histoire.

Nino Schurter est aux anges et dans l’histoire.

AFP

Nino Schurter, en début de semaine, voulait que la Suisse fasse une course d’équipe, pour arriver à battre l’ogre Thomas Pidcock. Il n’a pas eu besoin du concours de ses partenaires ce dimanche en Haute-Savoie, pour la simple et bonne raison qu’il était le plus fort. Interview du «GOAT» du VTT.

Racontez-nous les sentiments que vous traversez…

En passant la ligne, je n’arrivais pas à croire que je l’avais encore fait. C’est irréel. Ce matin, je me disais que si j’arrivais à le faire, ce serait trop fou. C’est incroyable de l’avoir fait encore une fois… Je crois que j’ai réussi la course parfaite du début à la fin. Il a fallu rendre la course difficile, pour mettre la pression sur Thomas Pidcock (ndlr: finalement 4e), l’empêcher de revenir trop vite devant et forcer les autres coureurs à faire des erreurs.

En plus, les Gets, c’est spécial pour vous…

Cet endroit est en effet magique pour moi. J’y avais gagné mon tout premier titre international en 2004, chez les juniors. Maintenant, je me retrouve au même endroit, en étant devenu le plus vieux vététiste à être sacré champion du monde. Franchement, c’est incroyable.

Quel était votre plan tactique?

J’ai attaqué dans l’avant-dernier tour et David Valero a été le seul à pouvoir me suivre. Je savais que la dernière ronde allait être compliquée, parce que d’un coup, je ne sentais plus mes jambes aussi bonnes. Bon, j’imagine que c’était la même chose pour tout le monde! Là j’ai essayé de fermer toutes les ouvertures, pour l’empêcher de me passer et forcer l’Espagnol à faire des fautes. Bon, il n’en a pas fait… Alors j’ai attaqué dans une des dernières sections et j’ai pu faire un petit écart. Là, je savais que je devais tout donner jusqu’en bas, tout en espérant de ne pas chuter. J’ai réussi à rester sur mes roues jusqu’à la fin et c’est ça le Mountain Bike. Tu dois prendre ta chance quand elle passe.

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