Neuchâtel: En mauvais état un chat se fait retirer un débris de plomb

Un chat recueilli en mauvais était l’an dernier à Charmey (FR) vient de révéler l’origine de ses soucis de santé: une radiographie a révélé la présence d’un plomb logé à hauteur d’estomac. Le projectile lui a été retiré hier et Moustique se porte mieux, à la fondation neuchâteloise «SOS Chats Noiraigue».

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Qui a tiré sur Moustique? Pour tenter de le déterminer, Tomi Tomek et son bras droit Aurore Lecerf déposeront une plainte pénale à Fribourg, après avoir constitué un dossier. C’est une bénévole de cette fondation qui avait récupéré le chat en mauvais état, avec des poils arrachés et une moustache manquante, mais le vétérinaire qui l’avait soigné n’avait pas réalisé de radiographie par manque de soupçon.

«Il était affamé et déshydraté, à quoi se sont greffées des bactéries. On pensait qu’il allait mourir», résume Tomi Tomek. Mais là, 18 mois plus tard, Moustique s’est arrêté de manger. Le plomb a-t-il bougé? Mystère. «Une intoxication au plomb, c’est déjà arrivé à une pensionnaire vaudoise, avec des débris dans une patte», indique la fondatrice de «SOS Chats Noiraigue».

Sa fondation a tout entrepris pour interdire de tirer sur les chats harets, en vain: «La majorité des parlementaires fédéraux n’a pas suivi notre proposition et nous allons sauter un tour…», rapporte la pasionaria des chats.

Pourquoi vouloir éliminer les chats harets, difficiles à distinguer des chats domestiques depuis que les puces remplacent les colliers? «On les accuse d’exterminer les oiseaux et les batraciens, alors qu’il faudrait s’attaquer aux pesticides», répond Tomi Tomek, pour qui les chats sont les alliés des fermiers quand ils mangent des souris et des campagnols.

Et l’amie des bêtes de s’interroger? «Combien de chats sont-ils tués et jetés pour un chat retrouvé blessé?». Son combat porte désormais un nom: Moustique!