Attentat près de Moscou: La Russie espère que la France n’est «pas derrière» l’attentat

Publié

Attentat près de MoscouLa Russie espère que la France n’est «pas derrière» l’attentat

Moscou espère «les services secrets français» n’étaient pas impliqués dans l’attentat près de Moscou revendiqué par l’organisation État islamique.

Le 22 mars, des hommes armés ont pénétré dans une salle de concert avant d’ouvrir le feu sur la foule et de mettre le feu au bâtiment.

Le 22 mars, des hommes armés ont pénétré dans une salle de concert avant d’ouvrir le feu sur la foule et de mettre le feu au bâtiment.

AFP

Le ministère de la Défense russe a dit espérer, après un entretien téléphonique mercredi entre le ministre français des Armées et son homologue russe, que «les services secrets français» n’étaient pas impliqués dans l’attentat près de Moscou revendiqué par l’organisation État islamique (EI).

«Le régime de Kiev ne fait rien sans l’aval de ses superviseurs occidentaux. Nous espérons que, dans ce cas, les services secrets français ne sont pas derrière cela», a indiqué Sergueï Choïgou, dans le communiqué de son ministère relatant l’appel.

Au moins 144 morts

Paris avait auparavant affirmé que, lors de cet appel, le ministre des Armées français Sébastien Lecornu avait «rappelé la disponibilité de la France» à des «échanges accrus» avec la Russie dans la lutte contre le «terrorisme» après l’attentat du 22 mars revendiqué par le groupe État islamique.

Le 22 mars, des hommes armés ont pénétré dans une salle de concert avant d’ouvrir le feu sur la foule et de mettre le feu au bâtiment. Au moins 144 personnes sont mortes et 360 ont été blessées dans cette attaque revendiquée par le groupe État islamique.

Implication ukrainienne

Le Kremlin a admis que des «islamistes radicaux» avaient été à l’origine de l’attentat, tout en dénonçant une implication ukrainienne coordonnée par les Occidentaux.

Le ministère russe est par ailleurs à nouveau revenu sur les récents propos polémiques d’Emmanuel Macron, qui avait estimé en février qu’envoyer des troupes en Ukraine ne pouvait pas «être exclu».

«Sergueï Choïgou a indiqué qu’en cas de réalisation (de ces déclarations, ndlr), cela créera des problèmes pour la France elle-même», a affirmé le ministère russe.

(AFP)

Ton opinion

4 commentaires