AccidentLe premier pompier sur place témoigne: «Pierre Palmade avait les yeux dans le vide»
Ce dimanche 12 février, le JT de TF1 a diffusé l’interview d’une des premières personnes présentes sur les lieux du drame.
- par
- F.D.A.
«Il nous regarde, il a les yeux dans le vide. Il nous parle et reste conscient.» Ceci est le témoignage d’un des premiers pompiers qui sont arrivés sur les lieux de l’accident de Pierre Palmade, le vendredi 10 février. Recueillie par TF1, cette intervention donne une nouvelle idée de l’état du comédien, après le drame. Testé positif à la cocaïne, l’homme de 54 ans s’est déporté sur la gauche et a percuté une voiture familiale, de face. Le choc a été terrible.
Dans le journal d’Anne-Claire Coudray ce dimanche 12 février, le pompier explique que lorsqu’il est arrivé sur place, Pierre Palmade s’est présenté directement: «Il nous regarde, et c’est à ce moment-là qu’il nous dit qu’il est Pierre Palmade. Il est complètement hagard, il a les yeux dans le vide. Il nous parle, il est conscient. À aucun moment, il n’est inconscient quand nous arrivons.»
«L’enfant est très somnolent, on a énormément de mal à discuter avec lui»
Face à la gravité de l’accident, les pompiers sont dans l’obligation d’attendre des renforts afin d’extraire les victimes des véhicules. Dans la voiture que le comédien a percutée se trouve trois passagers à bord, dont un homme d’une quarantaine d’années, sa belle-sœur enceinte et le fils du conducteur, âgé de 6 ans. La voiture est gravement endommagée. «Elle me dit qu’elle a très mal au ventre. L’enfant est très somnolent, on a énormément de mal à discuter avec lui», confie le pompier.
Après avoir appris que deux individus présents dans le véhicule de Pierre Palmade se sont échappés, les autorités se mettent immédiatement en action pour les retrouver. «Il y a eu un drone qui est parti de chez nous, et aussi un hélicoptère de la gendarmerie qui a fait d’autres recherches», précise le pompier.
Actuellement, les deux individus n’ont toujours pas été retrouvés par les autorités. Le ministère de l’Intérieur les a sommés ce matin de se rendre à la police. Une enquête a été ouverte pour «homicide et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, par conducteur sous l’emprise de produits stupéfiants».