AutomobilismeVerstappen décroche sa 50e victoire
Le Néerlandais a remporté le Grand Prix des États-Unis devant Lewis Hamilton et Lando Norris.
Deux semaines après avoir été sacré champion du monde pour la troisième année consécutive, Max Verstappen (Red Bull) a remporté sa 50e victoire lors du Grand Prix des États-Unis de Formule 1, dimanche sur le circuit des Amériques à Austin.
Le Néerlandais de 26 ans, jamais rassasié, a devancé les Britanniques Lewis Hamilton (Mercedes) et Lando Norris (McLaren).
Verstappen a aussi égalé le record de victoires sur une saison (15) qu’il avait établi l’an dernier et il lui reste encore quatre Grands Prix cette année pour l’améliorer. Étant donné la supériorité de sa RB19, le Néerlandais devrait placer la barre encore plus haut.
Premier au 28e tour
Parti sixième, Verstappen a débuté sa remontée dès le premier virage en prenant le meilleur sur le Britannique George Russell (Mercedes). Après avoir été pointé à plus de cinq secondes de Norris, le Néerlandais, un peu ralenti par le trafic, n’a pas paniqué et a doublé ses adversaires un à un.
Il a finalement pris les commandes du Grand Prix après le premier changement de pneus, à mi-course, en dépassant Norris au 28e des 56 tours que comptait l’épreuve. Il a ensuite déroulé, malgré des soucis de freins avant qu’il a évoqués à plusieurs reprises à la radio, pour l’emporter avec seulement deux secondes d’avance sur Hamilton.
«J’ai beaucoup souffert avec mes freins et j’ai raté quelques points de freinage. Cela a rendu les choses plus difficiles aujourd’hui. C’était très serré à la fin avec les retardataires. C’est incroyable de remporter mon 50e Grand Prix, je suis très fier et je vais continuer à attaquer pour en avoir encore plus», a déclaré le Néerlandais.
Hamilton revient sur Perez
Hamilton a réalisé une belle course et a encore réduit l’écart au championnat avec Sergio Pérez (Red Bull), cinquième dimanche. Après lui avoir repris trois points samedi lors du sprint, le septuple champion du monde en a marqué huit de plus que le Mexicain lors du Grand Prix et pointe désormais à seulement 19 longueurs.
«Mon équipe a fait un travail remarquable pour amener de nouvelles évolutions sur la voiture. Je suis heureux de ce retour ici et d’être capable de pouvoir revenir et de se battre à nouveau pour la tête», a affirmé Hamilton.
Pour le 100e Grand Prix de F1 de sa carrière, Norris, qui a été en tête durant la première moitié de la course, a décroché son 12e podium, le quatrième consécutif et le sixième cette saison. Sa McLaren a toutefois souffert en fin de course et il n’a pas pu empêcher Hamilton de s’emparer de la deuxième place.
Leclerc déçu
L’Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) a terminé quatrième, sur les talons de Norris, et a un peu sauvé la journée de la Scuderia. Son coéquipier Charles Leclerc, qui s’était élancé en pole position, a en effet obtenu une très décevante sixième place avec une stratégie à un seul arrêt risquée qui ne s’est pas avérée payante.
Le Monégasque, doublé par Norris au premier virage, n’a jamais semblé en mesure de décrocher une place sur le podium. Il a peiné lors des derniers tours avec ses pneus durs abîmés et n’a pas pu contenir le retour de la Red Bull de Pérez, qui n’a fait qu’une bouchée de la Ferrari.
Le Britannique George Russell (Mercedes) a terminé septième, devant le Français Pierre Gasly (Alpine), qui a été plus chanceux que son coéquipier Esteban Ocon, contraint à l’abandon dès le sixième tour après un choc avec l’Australien Oscar Piastri (McLaren), qui a également dû jeter l’éponge.
Le Top 10 est complété par le Canadien Lance Stroll (Aston Martin), qui s’était pourtant élancé en dernier depuis la voie des stands, et le Japonais Yuki Tsunoda (AlphaTauri), qui s’est permis de luxe de chausser des pneus tendres en toute fin de course pour s’adjuger le meilleur tour et engranger un point de plus au championnat.