Football: Où Mario Balotelli peut-il encore rebondir?

Il reste dans le monde une cinquantaine de pays, dont pas mal de nations africaines et sud-américaines, où il est encore possible d’être actif sur le marché des transferts. Mais le temps presse pour tous ceux qui aimeraient réaliser un joli coup de dernière minute.

Et par «joli coup», il ne s’agit pas que de faire venir un gros nom dans son club. Mais parfois aussi de s’en débarrasser. Ainsi, le FC Sion, qui cherche à négocier le transfert de son fantasque attaquant italien Mario Balotelli. Ce dernier, qui est sous contrat jusqu’en juin 2024, n’entre plus dans les plans de l’entraîneur Didier Tholot. Il s’entraîne seul et, surtout, il coûte cher à Christian Constantin (on parle d’un salaire mensuel avoisinant les 250’000 francs).

Certains pays sont trop exotiques pour qu’on puisse raisonnablement envisager un transfert (ainsi la Jamaïque, les îles Caïman, Djibouti ou Tahiti). Mais il reste malgré tout certains championnats attractifs – et lucratifs – où l’on pourrait envisager l’avenir de l’attaquant sédunois.

«On suit toutes les pistes possibles, explique Barthélémy Constantin, le directeur sportif du club valaisan. On a eu des contacts en Bulgarie, en Arabie saoudite ou en Turquie. Mais rien de vraiment concret. Pour réussir un transfert, il faut que trois parties soient contentes: le joueur, le club vendeur et le club acheteur. On pourrait même ajouter une quatrième catégorie avec les agents. En l’état, c’est donc le statu quo.»

Inutile de préciser que la plupart des clubs vendeurs lorgnent vers les pays du Golfe, en raison de la puissance financière de ces derniers. La fin du mercato en Arabie saoudite a été avancée du 20 au 7 septembre, soit jeudi (comme en Suisse), ce qui oblige forcément à accélérer les négociations. Le Qatar fermera sa fenêtre un peu plus tard (le 18 septembre) et les Émirats arabes unis encore un peu plus tard (le 21 septembre).

Mais il reste aussi des pays membres de l’UEFA qui peuvent être à l’affût, comme la Belgique (6 septembre), la Croatie (8 septembre), la Grèce (11 septembre), la Russie (14 septembre) ou la Turquie (15 septembre). Autant de destinations susceptibles d’accueillir Balotelli, pour autant que l’attaquant de 33 ans le veuille bien.

Passé par les plus grands clubs du continent (l’Inter et l’AC Milan en Italie, Manchester City et Liverpool en Angleterre, Nice et Marseille en France), Balotelli est inexorablement descendu en grade par la suite (Brescia, Monza, Demirspor en Turquie et enfin Sion).

Au faîte de sa gloire à Manchester City, celui qu’on surnommait «Super Mario» pesait 32 millions d’euros (juin 2012). Aujourd’hui, sa valeur actuelle n’est plus estimée qu’à 1,5 million d’euros selon le site spécialisé Transfermarkt.

Les dirigeants sédunois finiront-ils par lui trouver un nouveau club en cette fin d’été? L’aiguille tourne, tourne, tourne…