ARMEMENT – Les Etats-Unis poursuivent la destruction de leurs armes chimiques

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ARMEMENTLes États-Unis poursuivent la destruction de leurs armes chimiques

Les deux derniers stocks déclarés dans le monde se trouvent outre-Atlantique. Le gouvernement américain s’est engagé à s’en débarrasser, suivant un accord international.

Au 28 février 2022, les États-Unis avaient achevé la destruction de 97,65% de leurs armes chimiques déclarées de catégorie 1. Toutes celles des catégories 2 et 3 déclarées par Washington ont été détruites, selon l’OIAC.

Au 28 février 2022, les États-Unis avaient achevé la destruction de 97,65% de leurs armes chimiques déclarées de catégorie 1. Toutes celles des catégories 2 et 3 déclarées par Washington ont été détruites, selon l’OIAC.

Getty Images via AFP

Les États-Unis poursuivent la destruction de leur stock d’armes chimiques sur leur territoire, où se trouvent les deux derniers stocks déclarés dans le monde, a indiqué mercredi l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), basée à La Haye, aux Pays-Bas.

Lors d’une conférence visio, les États-Unis ont fait état la semaine dernière sur l’avancée de la destruction auprès du conseil exécutif de l’OIAC, a déclaré l’organisation dans un communiqué. La destruction du stock en question, des armes neurotoxiques, se fait dans une usine à Richmond, au Kentucky.

«Les États-Unis sont en train d’achever la destruction de leurs stocks d’armes chimiques restants conformément à une décision de la conférence des États parties», a indiqué l’organisation. «Les inspecteurs de l’OIAC surveillent et vérifient la progression de la destruction 24 h/24 et 7j/7», a-t-elle ajouté.

La Russie assure ne plus avoir d’arsenal chimique, mais…

Il reste deux stocks d’armes chimiques déclarés dans le monde, tous deux aux États-Unis. Au 28 février 2022, les États-Unis avaient achevé la destruction de 97,65% de leurs armes chimiques déclarées de catégorie 1. Toutes les armes chimiques des catégories 2 et 3 déclarées par les États-Unis ont été détruites, selon l’OIAC.

La semaine dernière, le président américain Joe Biden a prévenu qu’une attaque à l’arme chimique de Moscou en Ukraine, envahie par l’armée russe, était une menace crédible. La Russie est membre de l’OIAC et a déclaré ne plus posséder d’arsenal chimique militaire, mais le pays fait face à des pressions pour plus de transparence sur l’utilisation présumée d’armes toxiques.

De Skripal à Navalny

En 2020, l’opposant au Kremlin Alexeï Navalny a été victime d’un grave empoisonnement en Sibérie, dont il tient le président Vladimir Poutine pour responsable. En 2018, l’ancien agent du KGB Sergueï Skripal a été empoisonné au Novitchok au Royaume-Uni. Moscou a toujours nié toute implication dans les deux incidents.

La dernière utilisation d’armes chimiques lors d’un conflit remonte à la guerre en Syrie, déclenchée en 2011. Les forces du régime de Bachar al-Assad ont plusieurs fois été accusées d’avoir employé des armes chimiques, Moscou rejetant ces allégations visant son allié militaire. Le gouvernement de Damas a toujours nié l’utilisation d’armes chimiques et affirmé avoir remis tous ses stocks sous supervision internationale après un accord conclu en 2013 avec l’OIAC.

(AFP)

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