Ski alpin - Marco Odermatt n’est plus très loin du grand globe

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Ski alpinMarco Odermatt n’est plus très loin du grand globe

En tête après la manche initiale, le Nidwaldien a pris le troisième rang du deuxième géant de Kranjska Gora. Succès du Norvégien Henrik Kristoffersen, comme la veille. Le général ne sera plus qu’une formalité.

Christian Maillard
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Christian Maillard
Marco Odermatt, qui arrose de champagne l’Autrichien Stefan Brennsteiner, n’était pas mécontent de sa 3e place dimanche.

Marco Odermatt, qui arrose de champagne l’Autrichien Stefan Brennsteiner, n’était pas mécontent de sa 3e place dimanche.

AFP

Assuré la veille de repartir de Slovénie avec la petite boule de la spécialité – après son 2e rang derrière Henrik Kristoffersen -, Marco Odermatt, qui menait encore le bal lors de la première manche, était bien parti pour s’offrir un cinquième succès (sur sept) en géant, mais le petit prodige du ski mondial a dû encore une fois tirer sa révérence devant le Norvégien (qui l’aura battu trois fois cet hiver!) mais aussi devant l’Autrichien Stefan Brennsteiner. L’Helvète qui n’avait pas fait moins bien que deuxième dans cette discipline, a commis des petites erreurs inhabituelles en fin de tracé qui lui ont coûté un succès qui lui tendait les bras.

‹‹Du point de vue de la performance sportive, c’est certainement la plus grande chose que j’ai réalisée jusqu’à présent. Pourtant, il me manque actuellement les émotions liées à ce globe. Je ne peux pas vraiment exulter.››

Marco Odermatt l’a dit à Blick avant ce denier géant.

Le champion olympique de Pékin n’a donc pas encore gagné officiellement le général de la Coupe du monde mais on ne va pas le cacher: ce gros globe de cristal qu’il a pratiquement sous le bras ne devrait logiquement pas lui échapper la semaine prochaine à Courchevel. «Du point de vue de la performance sportive, c’est certainement la plus grande chose que j’ai réalisée jusqu’à présent. Pourtant, il me manque actuellement les émotions liées à ce globe, a-t-il confié à Blick. Je ne peux pas vraiment exulter. C’est la preuve que je manque lentement mais sûrement d’énergie.» S’il accepte d’ores et déjà les félicitations après avoir effectué un pas de géant vers le Graal, le Nidwladien, qui compte désormais 329 points d’avance sur le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, devra encore attendre mercredi, jour de la descente de la finale, pour jubiler.

Ce deuxième géant en Slovénie aura également permis à Gino Caviezel d’obtenir un joli sixième rang alors que Loïc Meillard, 4e la veille, n’a pas pu faire mieux que neuvième. Huitième le matin, Justin Murisier a lui aussi pris trop de risques sur le second tracé pour se contenter finalement d’un 14e rang. Tout ce beau monde se retrouvera désormais à Courchevel et Méribel où se dérouleront la semaine prochaine les finales de la Coupe du monde.

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