Péninsule coréenne: Une attaque nucléaire de Pyongyang mettrait «fin» au régime

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Péninsule coréenneUne attaque nucléaire de Pyongyang mettrait «fin» au régime

Si la Corée du Nord lance une attaque nucléaire contre sa voisine du sud, les États-Unis ont menacé d’immédiatement répliquer et promis une «réponse rapide, écrasante et résolue».

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a beau inspecter un exercice nucléaire, Washington, Séoul et même Tokyo font front commun.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a beau inspecter un exercice nucléaire, Washington, Séoul et même Tokyo font front commun.

AFP

«Toute attaque nucléaire» de Pyongyang sur les États-Unis ou leurs alliés provoquerait la «fin du régime de Kim Jong-un», le dirigeant nord-coréen, a de nouveau averti Washington samedi, dans un contexte de fortes tensions dans la péninsule coréenne.

Washington a réaffirmé son «engagement inébranlable» auprès de Séoul, en s’appuyant sur «l’ensemble des capacités américaines, y compris nucléaires», pour exercer une force de «dissuasion», a déclaré la Maison-Blanche. «Toute attaque nucléaire de la Corée du Nord contre les États-Unis ou leurs alliés serait inacceptable», a-t-elle ajouté à l’issue d’une réunion entre responsables américains et sud-coréens, promettant une «réponse rapide, écrasante et résolue».

En avril, le président américain Joe Biden et son homologue sud-coréen Yoon Suk-yeol, alors en visite à Washington, avaient déjà mis en garde Pyongyang contre une «réponse nucléaire» et la «fin» du régime si ce dernier utilisait son propre arsenal.

«Destructions effroyables»

La Corée du Sud, alliée des États-Unis et du Japon sur ce dossier, a encore averti, mercredi, sa voisine du Nord qu’elle subirait des «destructions effroyables» si elle s’engageait dans des actions «imprudentes» dans la péninsule coréenne.

Séoul, Tokyo et Washington ont annoncé, la semaine dernière, de «nouvelles initiatives trilatérales» pour contrer Pyongyang, notamment une opération de partage de données en temps réel sur les tirs de missiles nord-coréens.

Accord révisé

De son côté, la Corée du Nord a mis en orbite son premier satellite espion le mois dernier, après avoir menacé les États-Unis et la Corée du Sud d’être «au bord d’une guerre nucléaire» dans la péninsule. La Corée du Nord a inscrit, en septembre, son statut d’État nucléaire dans la Constitution.

En novembre, Washington et Séoul ont révisé, pour la première fois en une décennie, leur accord militaire stratégique de 2013, pour permettre notamment à ces deux alliés de «dissuader et de répondre plus efficacement au développement des capacités nucléaires» de Pyongyang.

(AFP)

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