ValaisQuarantaine: Christophe Darbellay craint pour le tourisme
Le chef de l’Économie valaisanne dénonce les nouvelles mesures qui obligent la clientèle britannique, hollandaise et belge à se confiner dix jours.
- par
- Eric Felley
«Une réaction exagérée», le conseiller d’État valaisan qualifie ainsi les mesures prises par Berne pour contenir la propagation du variant Omicron, apparu vendredi dernier. Selon la presse valaisanne, il craint un «coup dur pour le tourisme valaisan» au début de la saison d’hiver.
La découverte du variant Omicron en Afrique du Sud a poussé la Suisse, comme d’autres pays, à durcir les règles d’entrée pour les personnes en provenance de certains pays, où la nouvelle souche a été détectée. Un test négatif avant le départ et une quarantaine de dix jours en Suisse sont dorénavant obligatoires. Ces mesures touchent notamment des pays où la clientèle est importante pour le Valais: la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Belgique.
Le certificat et le test suffisent
«Nous sommes d’avis que cette mesure doit être corrigée le plus rapidement possible», déclare Christophe Darbellay dans un entretien publié mardi par le «Walliser Bote». Il estime que pour entrer en Suisse, un certificat Covid et un test PCR négatif datant de moins de 48 heures sont suffisants.
La faîtière HotellerieSuisse a fait un communiqué lundi soir pour relever les effets négatifs de ces mesures sur la branche touristique. De nombreux hôtels font face à une vague d’annulation des réservations.