Pakistan: Un homme soupçonné d’avoir tué sa femme avec un haltère

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PakistanUn homme soupçonné d’avoir tué sa femme avec un haltère

Le fils d’un journaliste connu a été arrêté en banlieue d’Islamabad après la mort brutale de son épouse pakistano-canadienne. 

Selon une source policière qui a requis l’anonymat, un haltère aurait été utilisé pour tuer la victime.

Selon une source policière qui a requis l’anonymat, un haltère aurait été utilisé pour tuer la victime.

AFP

Un homme, fils d’un éminent journaliste et soupçonné d’avoir tué avec un haltère sa femme de nationalité pakistano-canadienne, a été arrêté en banlieue d’Islamabad, a-t-on appris samedi de source policière.

«Nous avons informé sa famille»

Shah Nawaz est soupçonné d’avoir tué Sara Inam dans leur ferme située dans un quartier chic, a indiqué un porte-parole de la police. Selon une source policière qui a requis l’anonymat, un haltère aurait été utilisé pour tuer la victime qui avait la double nationalité canadienne et pakistanaise.

«Nous avons informé sa famille et ses parents. Ils devraient être ici bientôt. Je ne peux pas donner plus de détails tant que ses parents ne sont pas arrivés dans le pays», a déclaré à l’AFP un responsable de la police. C’est un «incident déchirant», a dit à la presse Ayaz Amir, le père de l’auteur présumé du crime, journaliste connu et également ancien député.

Pays patriarcal et conservateur

Le système judiciaire pakistanais reconnaît rarement les violences domestiques dont sont victimes les femmes vivant dans ce pays profondément patriarcal et conservateur, selon des militantes, avocates et survivantes.

En février, le Pakistano-Américain Zahir Jaffer, fils d’un richissime patron d’industrie, a été condamné à mort pour avoir violé et décapité sa compagne, Noor Mukadam, fille d’un ancien ambassadeur, qui venait de refuser sa demande en mariage. Cette affaire a été très suivie, en raison de la brutalité du meurtre et du statut social des protagonistes, mais aussi parce que la famille et les amis de Noor Mukadam se sont mobilisés.

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(AFP)

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