Disparition de Lina: les gendarmes sondent les points d’eau

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FranceDisparition de Lina: les gendarmes sondent les points d’eau

Les recherches de la fille de 15 ans disparue depuis samedi se concentrent sur les étangs. Son petit ami explique avoir trouvé bizarre qu’elle ne réponde plus au téléphone.

Michel Pralong avec AFP
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Lina a disparu sur le chemin de la gare.

Lina a disparu sur le chemin de la gare.

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Une équipe de plongeurs de Strasbourg va sonder les étangs ce mercredi matin dans le secteur où Lina, une adolescente de 15 ans, a disparu samedi, a-t-on appris auprès des gendarmes.

La jeune fille n’a plus été vue depuis qu’elle s’est rendue samedi en fin de matinée à la gare de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin), empruntant à pied un itinéraire d’environ 3 km depuis son domicile.

La procureure de la République de Saverne, Aline Clérot, a déclaré mardi devant la presse n’écarter «aucune piste» pour tenter d’élucider cette disparition. Plusieurs battues rassemblant des centaines de personnes n’ont rien donné.

Selon les gendarmes, les plongeurs vont sonder les nombreux points d’eau du secteur à la recherche d’indices à partir du trajet emprunté par l’adolescente, en commençant notamment par l’étang du Breux. Par ailleurs, 15 militaires de la gendarmerie vont effectuer dans la journée un nouveau ratissage sur le terrain, selon la même source.

«Il y avait quelque chose de bizarre»

Au micro de TF1, Tao, le petit ami de Lina depuis quelques mois et qui a donné l’alerte suite à sa disparition, explique avoir reçu le dernier message de la part de la jeune fille, samedi, vers 11 h 20. «C’était une vidéo d’elle qui me disait qu’elle était contente de venir», souligne Tao, 19 ans. Elle marchait sur la route en se rendant à la gare. «J’ai appelé sa mère avant que le train n’arrive pour lui dire qu’il y avait quelque chose de bizarre», car suite à cet appel, elle répondait plus, précise-t-il. «J’ai quand même attendu sur le quai de la gare l’arrivée du train, et elle n’est jamais descendue».

«L’enquête a permis de vérifier plusieurs éléments: deux témoins ont vu Lina sur le trajet de la gare entre 11 h 15 et 11 h 30», a expliqué mardi la procureure de Saverne, Aline Clérot. «Elle cheminait à pied. Sur son itinéraire aucune trace sur la chaussée ou sur le bas-côté n’a été observée à cette heure, évoquant la survenance d’un accident de la route dont elle aurait été victime.» L’un des témoins a expliqué qu’il l’a croisée alors qu’il conduisait et qu’il était repassé par la même route 10 minutes plus tard et qu’elle n’était plus là.

Lundi, la mère de Lina, très émue, s’était adressée aux journalistes: «Je veux retrouver ma fille, je veux qu’elle soit près de moi. Comme toute maman, vous comprendrez bien que c’est difficile, c’est une torture de ne plus avoir son enfant près de soi, quelque chose que je ne souhaite à personne, une grande douleur», avait-elle déclaré.

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