Energie – La Belgique arrêtera ses réacteurs en 2025, sans écarter le nucléaire

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ÉnergieLa Belgique arrêtera ses réacteurs en 2025, sans écarter le nucléaire

Le gouvernement belge a confirmé qu’il arrêtera le «vieux» nucléaire en 2025. Les partis de la coalition veulent investir dans les énergies durables, ce qui inclut le nucléaire de nouvelle génération.

La centrale de Doel, à Beveren, s’arrêtera en 2025.

La centrale de Doel, à Beveren, s’arrêtera en 2025.

AFP

Comme prévu, la Belgique arrêtera ses sept réacteurs nucléaires actuels à l’horizon 2025, mais ne ferme pas la porte au nucléaire de nouvelle génération, selon un accord conclu, jeudi matin, entre les partenaires de la coalition gouvernementale. Une source gouvernementale a confirmé cet accord, conclu après une nuit de négociations, qui prévoit «un investissement d’environ 100 millions d’euros dans la recherche sur les petits réacteurs modulaires» (SMR).

La sortie progressive du nucléaire est inscrite dans la loi en Belgique depuis 2003. La dernière échéance retenue est l’année 2025, une date que le gouvernement actuel s’est engagé à respecter en entrant en fonction, en octobre 2020. Mais le dossier divise la coalition au pouvoir, associant principalement libéraux (la famille du Premier ministre Alexander De Croo), socialistes et écologistes.

Le nucléaire, 40% de l’électricité produite en Belgique

Depuis un mois, les libéraux francophones du MR, un des sept partis de l’attelage, mettaient en garde contre le scénario de sortie complète défendu par la ministre de l’Énergie, l’écologiste flamande Tinne Van der Straeten. Ils appelaient à conserver une partie des capacités nucléaires actuelles, en arguant notamment que les nouvelles centrales au gaz prévues pour sécuriser l’approvisionnement énergétique sont trop polluantes, génératrices de CO2. Le nucléaire compte pour environ 40% de l’électricité produite en Belgique.

Au final, l’accord arraché au sein du conseil des ministres restreint (le «kern», avec un représentant de chacun des sept partis) stipule que la Belgique va investir «dans la recherche sur les énergies durables et neutres en CO2» y compris dans l’énergie nucléaire du futur (les SMR, ndlr), a rapporté la chaîne francophone RTBF. Le budget pour investir dans ce type de technologie était déjà prévu.

Globalement, le compromis obtenu retient «le scénario A» de la ministre de l’Énergie. «L’accord confirme le mécanisme d’investissements mis en place pour remplacer le nucléaire actuel, qui est obsolète», conclut la même source gouvernementale.

(AFP)

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