RallyeUne affaire valaisanne sur les routes du Vieux-Pays
Hauts les cœurs: le Rallye International du Valais retrouve sa place de finale du championnat de Suisse! Bas les cœurs: l’épreuve qui, autrefois, proposait un plateau de stars internationales, doit se contenter d’une participation en majorité helvétique.
- par
- Jean-Claude Schertenleib
Les effets de la pandémie mondiale de Covid-19 sont encore bien réels. Si, une année après une annulation qui avait été inéluctable en 2020, les promoteurs du Rallye International du Valais ont réussi à mettre sur pied le rendez-vous le plus attendu du rallye helvétique, les difficultés – notamment de déplacements des équipes – ont encore des effets (quantitatifs et qualitatifs) sur la participation étrangère.
Est-ce dire qu’entre jeudi et samedi, on va vivre un «petit» rallye du Valais? Pas sûr, dans la mesure où le titre national suisse va s’y jouer et que les deux prétendants, Sébastien Carron et Mike Coppens, sont Valaisans. Avec tout ce que cela signifie en termes de connaissances du terrain et de la volonté de bien faire devant «leur» public.
Résultat à biffer
A main gauche, Mike Coppens, 42 ans, Verbier. En tête du championnat avec 130 points, Coppens va devoir jouer avec la calculette, dans la mesure où les quatre meilleurs résultats (sur cinq manches comptant pour le championnat) seront pris en compte et qu’il a déjà quatre résultats à son compteur.
A main droite, Sébastien Carron, 43 ans, déjà triple champion de Suisse, 11 points de retard sur Coppens. Carron, qui n’avait pas prévu de participer à toutes les courses, peut encore marquer «à fond», puisqu’il ne compte que trois résultats (autant de victoires au Chablais, au Mont-Blanc et au Tessin).
Vingt ans après ses débuts – c’était avec une Peugeot 106 –, il retrouve un rallye qu’il n’a plus disputé depuis 2017. Sur le papier, il en est assurément le grand favori: «Bien sûr que j’aimerais bien remporter le titre, mais je me réjouis surtout de me retrouver sur la ligne de départ et de m’amuser avec Lucien (Revaz, son coéquipier)», explique le pilote Skoda.
Une Skoda Fabia (d’une génération plus ancienne) aussi pour Mike Coppens, qui n’est pas du genre à se prendre la tête: «Nous avons tous les deux notre destin entre nos mains. La Valais est le rallye (nettement) le plus long de la saison, il peut toujours réserver des surprises.» Bonnes ou mauvaises.
Des surprises dont pourraient profiter les principaux outsiders, comme un autre équipage valaisan (décidément...), composé de Jonathan Michellod et Stéphane Fellay, mais aussi la Polo Gti du Prévôtois Michael Burri, dont le papa Olivier a remporté l’épreuve du Vieux-Pays à neuf reprises.
Le programme
Jeudi. 16 h: départ du Rallye International du Valais aux Casernes de Sion. 17 h 30: épreuve spéciale dans les rues de Martigny, suivie de l’épreuve des Cols.
Vendredi. 8 h: départ de la 2e étape (Casernes) pour une première boucle de trois épreuves. 12 h: spéciale des Casernes, puis deuxième boucle de trois épreuves.
Samedi. 8 h: départ de la 3e étape (Casernes) pour une première boucle de trois épreuves. 12 h: spéciale des Casernes, puis deuxième boucle de trois épreuves. 18 h: arrivée finale (Casernes).