Bilal Hassani parle pour la première fois du viol dont il a été victime

Actualisé

RévélationBilal Hassani parle pour la première fois du viol dont il a été victime

Le chanteur de 23 ans s’est confié sur ce moment traumatisant et a expliqué pourquoi il a attendu trois ans avant de le mentionner.

F.D.A.
par
F.D.A.
Bilal Hassani a confié qu’il s’agissait de la première et dernière fois qu’il allait parler de ce viol en public.

Bilal Hassani a confié qu’il s’agissait de la première et dernière fois qu’il allait parler de ce viol en public.

Capture d’écran TF1

Bilal Hassani était l’invité de «Sept à Huit» le dimanche 11 septembre à 19 h 30. Face à Audrey Crespo-Mara, le chanteur de 23 ans évoque son enfance, le harcèlement dont il a été victime au collège, mais aussi les attaques homophobes, racistes et les menaces de mort reçues sur les réseaux sociaux ces dernières années.

Au cours de l’entretien, il parle pour la première fois du viol dont il dit avoir été victime il y a trois ans. Un drame qui le «hante», et auquel il consacre un titre de son nouvel album, «Théorème». «C’était en 2019. Avec une personne de mon cercle, quelqu’un à qui je faisais confiance, on est parti en soirée. Je suis rentré de cette soirée avec lui. J’avais bu deux, trois verres. Mais je ne ressentais pas ce qu’on ressent quand on boit deux, trois verres. J’étais clairement sous l’influence d’une substance que je n’avais pas voulu prendre», raconte-t-il.

«J’ai commencé à avoir des black-out, des moments où j’avais plus la mémoire. Je me réveillais et il se passait ce qui peut se traduire comme une agression sexuelle. C’était un viol, voilà», confie le juré de «Danse avec les stars». Avant d’ajouter: «Je m’étais réveillé le lendemain matin, il était dans mon lit. Je ne comprenais pas pourquoi. Et je me suis dit: «Ne pose pas de questions, ne dis rien, avance, passe à autre chose.»

Après cette soirée, l’ex-candidat de l’Eurovision informe ses proches, mais ne porte pas plainte. «Non, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas en parler en public. Et là, c’est la seule fois où je vais le faire. Je n’avais pas envie de donner une nouvelle corde pour nourrir la haine que je reçois. En fait, ce qu’il se serait passé si j’avais porté plainte: «ça se serait su assez vite, et ce serait devenu le sujet», conclut-il.

Ton opinion