Neuchâtel: le PoP veut régulariser les personnes sans statut légal

Publié

Canton de NeuchâtelLe PoP veut une régularisation des personnes sans statut légal

Le PoP neuchâtelois veut que les personnes sans statut légal puissent «s’insérer réellement dans la société». Il a déposé un postulat demandant la régularisation de leur situation.

Julien Gressot (tout à gauche), le président du PoP neuchâtelois, est l’auteur du postulat.

Julien Gressot (tout à gauche), le président du PoP neuchâtelois, est l’auteur du postulat.

PoP Neuchâtel/Capture d’écran

Ce vendredi, le Parti ouvrier et Populaire (PoP) neuchâtelois a déposé un postulat au Grand Conseil «pour une opération de régularisation des personnes sans statut légal». Dans un communiqué de presse, le parti explique que cette régularisation «doit permettre aux personnes concernées de s’insérer réellement dans la société à laquelle elles contribuent activement et lutter contre le travail au noir».

Pour Julien Gressot, président du PoP neuchâtelois et auteur du postulat, «si la Suisse a fait preuve d’une solidarité et d’un esprit d’ouverture plus que bienvenus avec les personnes de provenance d’Ukraine et au bénéfice d’un statut de protection, il s’avère que, pour d’autres populations également dans le besoin, la situation est bien moins favorable».

Il constate en effet que «des personnes, des couples, des familles vivent dans le canton de Neuchâtel, bien souvent depuis fort longtemps, mais, pour diverses raisons liées à leur parcours de vie, ne bénéficient pas de statut légal, quand bien même elles contribuent à la vie sociale, économique et culturelle neuchâteloise». Cela exerce «une pression à la baisse sur les salaires neuchâtelois, particulièrement dans certains secteurs d’activité comme l’hôtellerie-restauration, l’économie domestique ou la construction.

S’appuyant sur l’exemple de l’opération «Papyrus» menée à Genève, le postulat demande au Conseil d’État neuchâtelois «d’étudier les modalités de mise en place de la régularisation de la population sans statut légal dans les limites de ses compétences et de la loi [et] d’étudier la mise en place de mesures pour accompagner le processus et permettre aux personnes de véritablement s’intégrer et être reconnues socialement». Il est soutenu par les groupes VertPoP, socialiste et Vert libéral – Le Centre, ainsi que par dix députés PLR.

(comm/aze)

Ton opinion

18 commentaires