Élection fédérales 2023: le PLR sort le grand jeu pour lancer sa campagne

Publié

FribourgLe PLR sort le grand jeu pour lancer sa campagne fédérale

Un millier de personnes se sont réunies samedi à Fribourg pour la journée du PLR Suisse. Le parti a rappelé que ce sont ses ancêtres qui ont posé la première pierre d’une Suisse moderne.

Christine Talos
par
Christine Talos
Thierry Burkart, le président du groupe parlementaire Damien Cottier, Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis samedi à Fribourg.

Thierry Burkart, le président du groupe parlementaire Damien Cottier, Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis samedi à Fribourg.

PLR

Le PLR Suisse a tenu samedi sa journée en présence d’un millier de personnes dans une BCF Arena de Fribourg aux trois quarts vide (elle peut accueillir 9000 places). Le parti a lancé sa phase clé de sa campagne électorale, en présence de ses deux conseillers fédéraux Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis. «Dans ce pays, nous sommes synonymes de renouveau et non d’immobilisme. La politique suisse a besoin de toute urgence de plus d’impulsions libérales-radicales. Nous sommes les seuls à représenter cette voix libérale», a lancé le président Thierry Burkart.

«Dans ce pays, nous sommes synonymes de renouveau et non d’immobilisme»

Thierry Burkart, président du PLR.

«Notre modèle à succès suisse, vieux de 175 ans, est de plus en plus menacé par les mesures arrosoirs de la gauche, la culture verte de l’interdiction, l’immobilisme conservateur et l’entêtement de la droite isolationniste», a critiqué le parti qui va lancer quelque 600 candidats dans la bataille en vue des élections fédérales.

«Un chef-d’œuvre rédigé en 51 jours»

La Journée a été l’occasion justement de célébrer les 175 ans de la Constitution fédérale. Le PLR a rappelé que ce sont ses ancêtres qui ont posé «la première pierre de la Suisse moderne et créé les conditions du modèle à succès helvétique libéral-radical qui perdure encore aujourd’hui».

«La Constitution, rédigée en seulement 51 jours, est un chef-d’œuvre qui repose sur une boussole libérale-radicale», a souligné la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. «Elle crée une identité par-delà les frontières linguistiques. Il faut aussi célébrer cet acquis», a abondé Ignazio Cassis.

Pour rappel, selon les derniers sondages du 19 juillet dernier, le PLR ferait face à un léger déclin. Il eculerait à 14,3% (-0,8%), contrairement à l’UDC qui recevrait 27,9% des suffrages (+2,3% par rapport à 2019). Les Vert’libéraux pourraient eux engranger 8,2% des voix (+0,4%) tandis que le Centre augmenterait sa part à 13,9% (+0,1%) et talonnerait donc le PLR. 

Ton opinion

16 commentaires