Jeux olympiques 2024Pas d’invitation du CIO pour la Russie et la Biélorussie
Le 26 juillet prochain, le Comité international olympique va envoyer 203 invitations pour Paris 2024. Pour l’instant, il n’y en a pas pour les deux pays en guerre.
Le Comité international olympique enverra le 26 juillet prochain ses invitations pour les JO 2024 de Paris à 203 comités nationaux olympiques (CNO) mais pas à la Russie ni à la Biélorussie, pour lesquels il réserve sa décision, a-t-il indiqué jeudi.
Si l’instance de Lausanne martèle depuis mars qu’elle tranchera «en temps voulu» la délicate question de la présence sous pavillon neutre d’athlètes russes et biélorusses à Paris, le suspense demeurait sur sa gestion des invitations officielles, traditionnellement adressées aux CNO un an avant la cérémonie d’ouverture.
Elle y a mis fin jeudi en actualisant, sur son site internet, le «questions-réponses» rédigé au printemps, après la recommandation faite aux fédérations internationales de réintégrer à leurs compétitions les sportifs russes et biélorusses, pour peu qu’ils n’aient pas activement soutenu la guerre en Ukraine depuis février 2022.
Pas d’athlétisme et de sports collectifs
Le CIO indique donc qu’il enverra le 26 juillet les invitations pour les prochains Jeux d’été «aux 203 CNO admissibles», excluant ceux de Russie et du Bélarus «ainsi que du Guatemala», suspendu depuis octobre 2022 pour des problèmes d’ingérence politique.
L’organisation olympique confirme au passage qu’elle se déterminera sur une éventuelle participation russe ou biélorusse quand elle le voudra, «à sa seule discrétion et sans être liée par les résultats des épreuves de qualification olympique précédentes».
Quand bien même le CIO accepterait les sportifs des deux pays, sous bannière neutre, leur présence s’annonce d’ores et déjà limitée: leur participation à des sports collectifs ou à des épreuves par équipes «ne peut être envisagée», répète l’organisation depuis mars, et la fédération internationale d’athlétisme – sport olympique majeur – refuse toujours de les réintégrer à ses compétitions.