États-UnisSes victimes s’échappent, le tortionnaire appelle la police
En Californie, un homme accusé d’avoir séquestré et torturé deux femmes a été arrêté.

Gilberto Puga, 53 ans, est accusé de torture ou séquestration.
Police du comté de RiversideEn Californie, un homme a téléphoné aux urgences, prétendant que deux femmes venaient de le cambrioler. Mais il s’agissait en fait de deux femmes qu’il avait séquestrées et torturées et qui s’échappaient. Il a été arrêté.
Dimanche dernier vers 9 h 20 à Moreno Valley, à l’est de Los Angeles, la police a été alertée par Gilberto Puga, un homme qui prétendait que deux femmes venaient de cambrioler sa maison.
Tandis qu’ils se rendaient sur place, les agents ont été informés qu’un second appel d’urgence avait été passé depuis la même résidence. Une personne affirmait cette fois que deux femmes criaient à l’aide.
Sur place, les policiers ont trouvé les deux femmes, qui s’éloignaient de la résidence. «L’enquête a révélé que les deux femmes n’avaient pas cambriolé la maison de Gilberto Puga mais avaient été enfermées dans la maison de Gilberto Puga, détenues contre leur gré et torturées», a communiqué la police locale.
Troubles mentaux
Le tortionnaire a pris la fuite. Mais il a été arrêté non loin le lendemain, lundi, dans la ville de Hemet. Il était dans sa voiture.
Les autorités n’ont pas indiqué combien de temps les femmes ont été détenues et n’ont pas détaillé ce qu’elles ont enduré, note Law&Crime.
Gilberto Puga, 53 ans, a été inculpé de plusieurs crimes, dont séquestration, torture, agression avec un pistolet paralysant ou détention illégale d’une arme à feu. Il est en prison et la caution a été fixée à un million de dollars.
Selon des témoignages de voisins recueillis dans la presse américaine, il s’était déjà montré menaçant ou inquiétant dans un passé récent.
Il avait en outre été condamné pour vol de véhicule, agression contre un policier et conduite sous influence. Son cousin, Mark Glasser, a déclaré que Gilberto Puga souffre de troubles mentaux et n’aurait probablement pas dû être libéré de la prison où il recevait des soins. Et d’ajouter qu’il faudrait mieux prendre en compte l’état psychique de «ces hommes renvoyés dans la rue».