Football - Fickentscher: «Le principal adversaire du FC Sion? Nous-mêmes!»

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FootballFickentscher: «Le principal adversaire du FC Sion? Nous-mêmes!»

Capitaine du club valaisan, le portier vaudois aspire à vivre enfin un championnat plus serein. À trois jours de la reprise contre GC, il appelle à la vigilance.

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Kevin Fickentscher (ici tout sourire avec son entraîneur Paolo Tramezzani lors de la reprise des entraînements le 4 janvier) espère vivre une deuxième partie de saison moins éprouvante que les derniers championnats.

Kevin Fickentscher (ici tout sourire avec son entraîneur Paolo Tramezzani lors de la reprise des entraînements le 4 janvier) espère vivre une deuxième partie de saison moins éprouvante que les derniers championnats.

Pascal Muller/freshfocus

Kevin Fickentscher (33 ans) n’en est pas à sa première rentrée des classes. Des reprises, l’expérimenté portier du FC Sion en a déjà vécu une pagaille. C’est dire s’il connaît ce moment toujours particulier des retrouvailles avec le terrain (et cette fois le public!) quand, devant l’équivalent d’une feuille blanche, tout semble encore possible…

A Tourbillon, à quoi ressemblera la rentrée 2022? Qu’est-on en droit d’en attendre? Pour le portier vaudois, confirmé dans son statut de No 1 par Paolo Tramezzani, il n’y a pas lieu de tergiverser. «Ce que l’on veut, c’est faire mieux que les années précédentes afin de ne pas revivre ce que l’on a connu par le passé. Les dernières saisons ont été compliquées. Y’a en a marre de trembler. Mentalement, c’était éprouvant. On possède les moyens de s’éviter ça.»

Enchaîner les victoires

Classé dans le ventre mou de la hiérarchie (7e) mais pas encore définitivement tiré d’affaire en ce qui concerne le maintien, le club valaisan, qui compte neuf points d’avance sur le Lausanne-Sport (actuel barragiste), entend porter son regard vers le haut du classement. «Notre volonté, confirme notre interlocuteur, c’est de regarder devant nous en surveillant ce qui se passe derrière… On souhaite enchaîner les victoires, ce que l’on n’a pas su faire jusqu’à présent.»

«Les seules certitudes que l’on a, c’est que l’on a bossé comme des fous»

Kevin Fickentscher, gardien du FC Sion

Sion, qui – fait rarissime sinon historique – n’a encore enregistré aucune arrivée durant le présent mercato (mis à l’essai, Gaetano Berardi n’a toujours pas signé), sort d’une préparation de trois semaines que son gardien, malgré les défaites concédées contre Servette (0-2) et surtout YB (0-6), juge avoir été de bonne qualité. «Il ne faut pas attribuer trop d’importance aux matches amicaux. Les seules certitudes que l’on a, c’est que l’on a bossé comme des fous.»

Après plusieurs exercices qui l’ont vu craindre pour son maintien jusqu’à la dernière journée, Sion arrivera-t-il à vaincre ses anciens démons? «Notre principal adversaire, c’est nous-mêmes, répond son portier. On sait que l’on peut faire quelque chose de bien à condition d’être plus constant. On a déjà démontré que l’on pouvait réaliser de bonnes choses pendant des parties de match. Il convient désormais de maintenir ce niveau pendant 90 minutes.»

«Si on met de l’envie et de l'agressivité sur la pelouse, on sait que les supporters seront derrière nous»

Kevin Fickentscher, gardien du FC Sion

Au moment des retrouvailles avec leur public, Kevin Fickentscher et ses coéquipiers savent qu’ils n’ont pas droit à l’erreur contre Grasshopper, un adversaire direct que Sion laisserait derrière lui en cas de succès. «Ce que nos fans attendent, on doit être capable de le leur offrir. Si on met de l’envie et de l'agressivité sur la pelouse, on sait que les supporters seront derrière nous. Mais simplement le dire ne suffira pas…»

Dès dimanche, dans un rendez-vous marqué aussi par le retour des supporters visiteurs, Sion devra traduire ses séduisantes paroles en actes concrets. Afin de ne pas (re)devenir son principal adversaire.

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