Etats-Unis – Double suicide assisté en Suisse: le frère est dévasté et abasourdi

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États-UnisDouble suicide assisté en Suisse: le frère est dévasté et abasourdi

Deux sœurs ont choisi d’en finir à Bâle. Leur frère n’était pas au courant et affirme qu’elles étaient en parfaite santé.

R.M.
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Les deux sœurs décédées avaient 54 et 40 ans.

Les deux sœurs décédées avaient 54 et 40 ans.

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Comme nous le relations mardi dernier, deux Américaines ont eu recours à un suicide assisté durant la première quinzaine de février dans la région bâloise. Il s’agissait de deux sœurs de Phoenix, en Arizona, Lila A., 54 ans, et Susan F., 40 ans. L’une était médecin, l’autre infirmière. Elles avaient manifestement caché leurs intentions à leurs proches, pour qui elles s’étaient mystérieusement volatilisées durant ce qui ne devait être que quelques jours de vacances en Suisse. Leur frère a appris leur décès et la manière dont elles sont mortes via la presse. Le malheureux est tombé des nues.

Selon cet homme de 60 ans qui vit à New York, ses deux sœurs étaient en parfaite santé et semblaient heureuses, rapporte «The Independent». Il a dit qu’il leur avait parlé quelques semaines avant leur départ pour la Suisse et que rien n’indiquait alors qu’elles étaient sur le point de mettre fin à leurs jours.

«C’est une tragédie»

«Je ne m’en remettrai jamais», a réagi le sexagénaire dans le quotidien britannique, expliquant qu’il avait bien du mal à assimiler la nouvelle. «Je suis encore secoué, je suis tout seul maintenant. Je suis enfant unique maintenant.»

L’Américain a décrit ses sœurs comme adorées de tous. «Elles étaient vraiment spéciales. Elles n’ont jamais fait de mal à personne. Elles faisaient toujours tout leur possible pour aider les gens, ce qui est rare.» Et de conclure: «Malheureusement, c’est une tragédie, franchement.»

Le frère des défuntes doit aussi forcément avoir beaucoup de mal à comprendre comment on peut mettre fin à ses jours en Suisse lorsqu’on a 40 ou 54 ans et qu’on ne souffre pas d’une pathologie grave. La presse américaine souligne donc que les autorités bâloises ont confirmé que ces suicides assistés se sont déroulés «dans le cadre légal». Et qu’il n’est pas nécessaire d’être en fin de vie ou atteint d’une grave maladie pour avoir accès à un suicide assisté en Suisse.

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