FootballLes quatre noms qui vont animer le mercato européen
Comme chaque année, le marché des transferts va paralyser la planète football. Voici quatre noms qui pourraient bien être les protagonistes des feuilletons de l’été.
- par
- Elias Baillif
Luis Campos
Quand Kylian Mbappé a révélé vouloir prolonger son bail à Paris, les supporters du PSG ont passé les 90 minutes du match contre Metz à fêter leur héros. Toutefois, la rétention de l’enfant de Bondy n’a été que la première d’une longue liste de cases à cocher pour les dirigeants parisiens. Deuxième priorité, virer Leonardo de son poste de directeur sportif et le remplacer par le Portugais Luis Campos, ancien de Monaco et proche du clan Mbappé.
Luis Campos est déjà l’un des grands noms de ce mercato estival tant le chantier est important du côté du Parc des Princes. Son nom revient dans tous les dossiers liés au PSG: celui de l’avenir de Mauricio Pochettino, celui du remplaçant de ce même Pochettino (Christophe Galtier, l’entraîneur de l’OGC Nice, paraît disposer d’une longueur d’avance), celui des indésirables qui ne veulent pas partir (Icardi en tête, suivi d’Herrera et Kurzawa), celui d’Ousmane Dembélé, de Kimpembé, de Tchouaméni, et de tant d’autres encore.
Malgré cette empreinte de tous les instants sur le mercato parisien, une question reste en suspens: Luis Campos disposera-t-il de la marge de manœuvre suffisante vis-à-vis des hautes sphères qataries pour imposer sa patte? Par le passé, ses prédécesseurs Leonardo et Antero Henrique ont dû composer à plusieurs reprises avec l’ingérence de l’émir du Qatar dans les décisions sportives…
Sadio Mané
Le sort de Kylian Mbappé et d’Erling Haaland réglé depuis le mois de mai, la star au centre de toutes les convoitises se nomme à présent Sadio Mané, qui ne dispose plus que d’un an de contrat avec Liverpool. Mais alors que les rumeurs sur un possible départ fusent, qu’en est-il de la volonté du joueur? Pour l’instant, le principal intéressé entretient le flou.
«Comme tout le monde, je suis sur les réseaux sociaux et je vois les commentaires. 60 à 70% des Sénégalais veulent que je quitte Liverpool? Je ferai ce qu’ils veulent», a énigmatiquement glissé l’ailier en conférence de presse cette semaine, avant de se corriger quelques heures plus tard en disant qu’il s’agissait là d’une plaisanterie.
Dès lors, quel maillot le natif de Banbali pourrait-il porter la saison prochaine? Les rivaux de Liverpool écartés, les géants de Liga pas intéressés, un nom revient avec insistance: celui du Bayern Munich. D’ailleurs, le directeur sportif et le PDG du Bayern – le mythique Oliver Kahn – étaient présents dans les gradins du Stade de France afin d’observer Mané lors de la finale de la Ligue des Champions.
Robert Lewandowski
Mané in, Lewandowski out? En huit ans passés du côté de l’Allianz Arena, Lewandowski a eu le temps de remplir à ras bord son armoire à trophées. Après avoir tout gagné en Bavière, le buteur polonais est en quête d’un nouveau défi. Cette information est même de notoriété publique depuis que le joueur s’est épanché sur la question. «Ce qui est certain pour le moment, c’est que mon époque au Bayern est révolue. Le transfert sera une bonne solution pour les deux parties. Et je crois que le Bayern ne va pas m’arrêter juste parce qu’il peut le faire», a publiquement annoncé le deuxième meilleur buteur de l’histoire du Bayern la semaine passée.
Si «Lewa» se veut confiant au sujet d’une sortie du Bayern par la grande porte et sans accrocs, ses supérieurs hiérarchiques ne semblent pas décidés à lui faciliter les choses. «Nous l’avons toujours dit, Lewandowski a un contrat avec le Bayern Munich jusqu’au 30 juin 2023. Et un contrat est un contrat! Je suis un peu surpris que Robert ait choisi de rendre l’affaire publique», a répliqué froidement dans les colonnes de Bild, Herbert Hainer, le président du Bayern.
Si d’aventure les dirigeants allemands accédaient à la demande de leur numéro 9, le FC Barcelone ferait figure de destination la plus probable pour Lewandowski. Mais là encore, ça coince. «Au jour d’aujourd’hui, le Barça ne peut toujours pas signer Lewandowski», a tranché Javier Tebas, le très médiatique président de la Liga.
En cause cette fois, les limites salariales décidées par par La Liga; sur la base des revenus de chaque club, la ligue espagnole fixe la somme maximale pouvant être allouée aux salaires des joueurs. Et comme les revenus du Barça ont fondu depuis la pandémie, sa limite salariale s’en est retrouvée considérablement réduite. Depuis mars, elle a même été fixée à -144 millions : cela signifie que les pertes du club blaugrana ont été encore plus importantes que ce que La Liga avait prévu. Seule solution pour alléger la masse salariale et pouvoir recruter: vendre.
Ángel Di María
Ángel Di María a beau ne pas en être ravi, son aventure avec le PSG est bel et bien terminée. «Je voulais rester. J’avais un contrat de deux ans. J’en ai joué un et l’autre était en option; il devait être validé par les deux parties», a regretté cette semaine l’ancien du Real Madrid dans une interview accordée au pays. Satisfait ou pas, Ángel Di María est désormais un joueur libre. Et un joueur pour lequel les écuries se pressent au portillon qui plus est!
En Argentine, les hinchas de Rosario Central se prennent à rêver d’un retour au bercail de l’enfant prodige. Sur le Vieux-Continent, la Juventus piste le joueur depuis des mois. Mais les pistes les plus fraîches, elles, emmènent le joueur du côté du Barça où un contrat d’un an l’attendrait. Pour sa part, El Fideo avoue ne pas encore avoir fait son choix.