Mondiaux de ski alpin: Marco Odermatt: «En visant l’or, tu n’es pas content de terminer quatrième»

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Mondiaux de ski alpinMarco Odermatt: «En visant l’or, tu n’es pas content de terminer quatrième»

Le Nidwaldien faisait partie des grands favoris du super-G des Championnats du monde de ski alpin, à Courchevel. Loin d’avoir fait une mauvaise manche, il termine à la quatrième place. Sans médaille.

Rebecca Garcia Courchevel
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Rebecca Garcia Courchevel
Marco Odermatt échoue à 11 centièmes du podium, alors qu’il était le grand favori de l’épreuve. Aïe!

Marco Odermatt échoue à 11 centièmes du podium, alors qu’il était le grand favori de l’épreuve. Aïe!

AFP

Après avoir remporté coup sur coup les deux super-G de Cortina d’Ampezzo, Marco Odermatt donnait l’impression d’être redevenu intouchable, malgré sa blessure au genou contractée à Kitzbühel. Mais le super-G des Mondiaux de ski alpin a réservé son lot de surprise, et le chrono du Nidwaldien a été battu par trois adversaires. De quoi provoquer une certaine déception. «En visant l’or, tu n’es pas content de terminer quatrième», admet l’actuel leader du classement de Coupe du monde.

S’il était content de sa manche – «J’avais le sentiment d’avoir réussi une bonne course» – il a rapidement déchanté. Juste après lui, le Français Alexis Pinturault a fait mieux. Puis le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde et le Canadien James Crawford ont enfoncé le clou.

De quoi priver Marco Odermatt d’une première médaille aux Mondiaux. «J’ai déjà gagné comme ça, en skiant comme aujourd’hui. Mais aujourd’hui, trois autres étaient plus rapides, c’est comme ça», glisse le Nidwaldien.

Très conscient de son statut de favori avant d’aborder l’événement, Marco Odermatt dispose toutefois d’autres chances de se classer sur un podium. Il sera en lice pour la descente de dimanche, ainsi que lors du géant vendredi prochain.

Si les attentes du public et des médias sont grandes en raison de l’incroyable saison que réalise le skieur, il parvient encore à s’en détacher. «Je n’ai pas ressenti beaucoup de pression. Je me sentais très bien au départ, comme à chaque autre course.»

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