Mer ÉgéeLa Grèce veut stopper les constructions illégales à Mykonos
Sur l’île grecque, haut lieu du tourisme, un archéologue a été attaqué le 7 mars. Des promoteurs immobiliers pourraient être impliqués. Athènes dit qu’«aucun projet illégal ne sera légalisé».
Le ministre grec de l’Environnement s’est engagé, mardi, à stopper les constructions illégales sur l’île touristique de Mykonos, en mer Egée, après l’agression d’un archéologue, apparemment liée à un conflit sur un projet immobilier local.
«La loi sera appliquée à Mykonos», a déclaré Kostas Skrekas, ajoutant qu’aucun nouveau permis de construction ne serait accordé dans les zones rurales de l’île, en dehors du plan d’urbanisme en vigueur. «Aucun projet illégal ne sera légalisé», a-t-il assuré. «Il n’y aura aucune échappatoire. Les auteurs de l’attaque criminelle et mafieuse contre l’archéologue seront punis.»
Cette déclaration intervient après une attaque commise, le 7 mars, contre un archéologue travaillant dans les Cyclades, Manolis Psarros, battu devant son domicile à Athènes par des assaillants non identifiés. Une unité de la police grecque spécialisée dans les affaires de chantage enquête sur cette agression. Selon l’association des archéologues grecs, les constructions illégales à Mykonos sont «hors de contrôle». Le «Greek City Times» déclare que l’agression a été ordonnée par des promoteurs immobiliers.
Mykonos, l’une des destinations touristiques les plus populaires en Grèce, a attiré plus de deux millions de visiteurs l’année dernière.