Football: Découvrez quelle est l’équipe la plus «méchante» de Super League

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FootballDécouvrez quelle est l’équipe la plus «méchante» de Super League

Alors que Servette est leader du classement du fair-play avant la division du championnat en deux groupes, le SLO, à l’opposé, croule sous les cartons multicolores. On fait le point avant le sprint final.

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Le 14 avril dernier, Camara, le défenseur du SLO (ici de dos), avait été expulsé par M. Lionel Tschudi contre Winterthour après moins d’une demi-heure de jeu.

Le 14 avril dernier, Camara, le défenseur du SLO (ici de dos), avait été expulsé par M. Lionel Tschudi contre Winterthour après moins d’une demi-heure de jeu.

Pascal Muller/Freshfocus

Servette ne sera probablement pas couronné champion de Suisse au soir du 25 mai. Il mène toutefois actuellement un autre classement, celui du fair-play (on parle bien ici du comportement de l’équipe sur le terrain et en aucun cas de celui d’une branche de ses turbulents supporters…).

Un classement que Servette connaît bien pour l’avoir déjà remporté la saison dernière, ce qui lui avait permis d’empocher au passage la coquette somme de 50’000 francs récompensant le vainqueur. Ce n’est pas rien même si cela n’est pas primordial, on vous l’accorde.

À ce jour, les «gentils» Genevois n’ont accumulé que 55 avertissements (soit une remarquable moyenne d’à peine 1,6 carton jaune par rencontre). Young Boys et Zurich complètent actuellement le podium des équipes les moins pénalisées de Super League. 

Six expulsions directes pour le SLO

Qui sont à l’inverse les «brutes» du championnat? Dans cette catégorie, regroupant aussi les footballeurs les plus vindicatifs parce que réclamant le plus, les représentants vaudois font un remarquable tir groupé, Lausanne (9e) précédant Yverdon (10e) de 10 points. Lanterne rouge décramponnée et - sauf improbable revirement – futur relégué, le SLO occupe aussi la dernière place en matière de cartons; ou la première s’il convient d’établir le palmarès des clubs les plus souvent sanctionnés, une place qu’il doit à ses 125 points obtenus suite à l’accumulation de 89 avertissements et 2 double jaune agrémentés de 6 expulsions. Dans ce domaine, les «méchants» (ou maladroits) de la Pontaise n’ont pas de concurrence…

Avant la scission du championnat en deux groupes, les arbitres ont sorti 896 cartons jaunes et brandi à 34 reprises un rouge direct. On compte aussi un total de 24 jaune/rouge. 

Classement du fair-play après 33 journées

Barème progressif pour le prix des cartons

Le tarif des amendes liés aux cartons diffère sensiblement d’une ligue à l’autre. En Super League, un premier avertissement coûte 100 francs, puis 100 francs supplémentaire pour chaque jaune (jusqu’au 4e). Entre le 5e et le 8e avertissement, le barème grimpe chaque fois de 120 francs, puis de 140 francs à partir du 9e…

À titre indicatif, un joueur multirécidivste, collectionnant les cartons jaunes, se verrait sanctionner d’une amende de 1860 francs en écopant d’un 15e avertissement.

En Challenge League, le tarif de base (30 francs pour une première biscotte) augmente dans des proportions moindres pour atteindre 630 francs pour un 15e jaune.

Le prix d’une expulsion directe revient à 400 francs dans l’élite helvétique contre moitié moins à l’échelon inférieur. Tout cet argent garnit les caisses de la Swiss Football League. D’un point de vue pratique, ces sommes sont souvent simplement déduites de ce que perçoivent les clubs lors de la clôture de chaque exercice. 

En Challenge League, les rois du carton sont aussi vaudois

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