Coupe du monde féminine 2023500 millions: chiffre d’affaires record pour l’édition 2023
Le président de la FIFA Gianni Infantino s’est réjoui du succès financier du tournoi co-organisé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Le seuil de rentabilité a été atteint.
La Coupe du monde 2023 de football féminin, «la plus grande et la meilleure de tous les temps», a généré plus de 570 millions de dollars (environ 500 millions de francs suisses), s’est félicité ce vendredi le président de la FIFA Gianni Infantino.
La compétition co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande «a dépassé 570 millions de dollars de chiffre d’affaires, ce qui nous a permis d’atteindre le seuil de rentabilité», a assuré le dirigeant depuis Sydney.
«Nous n’avons pas perdu d’argent et il s’agit du deuxième événement sportif qui a généré le plus d’argent sur la scène mondiale, à l’exception bien sûr de la Coupe du monde masculine, a-t-il insisté. Cela montre que notre stratégie n’était pas trop mauvaise, même si nous devons bien sûr encore faire beaucoup mieux. Mais nous sommes sur la bonne voie.»
Le président Infantino a par ailleurs défendu le choix d’élargir à 32 sélections participantes le Mondial féminin, qui jusque-là n’en comptait que 24.
«Ils disaient: ça ne va pas marcher, le niveau est trop différent, vous aurez des scores de 15-0, ce sera mauvais pour le football féminin et son image, a souligné le patron du football mondial. Mais je suis désolé, la FIFA a eu raison. Nous avions de nombreux pays dans le monde qui pensaient avoir une chance de participer. Tout le monde croit maintenant qu’il y a une chance de briller sur la scène mondiale.»
La neuvième édition du Mondial, «la plus grande et la meilleure de tous les temps» selon Infantino, a été marquée par l’émergence de nouvelles nations, comme la Jamaïque, le Maroc et l’Afrique du Sud, qui ont atteint pour la première fois la phase à élimination directe.
Dotations triplées
La FIFA a aussi triplé les dotations par rapport à l’édition 2019 en France, portant le «prize money» à un total historique de 152 millions de dollars (environ 134 millions de francs), soit dix fois plus que pour le Mondial 2015 au Canada.
La finale opposera dimanche l’Espagne à l’Angleterre, à Sydney, deux sélections qui rêvent d’ajouter leur nom au palmarès.