FootballMario Balotelli se met en évidence à Istanbul avec ses réponses farfelues
Mario Balotelli, ex-joueur de l’Inter Milan et de Manchester City, a assisté à la finale de la Ligue des champions et joué un rôle de consultant TV aux côtés de légendes du football anglais et international.
- par
- Cyrill Pasche
Pas vraiment une surprise: la cote de popularité de Mario Balotelli est très largement plus élevée à l’étranger qu’en Suisse et au FC Sion en particulier. Balotelli n’a-t-il pas remporté le triplé Coupe-Championnat-Champions League en 2010 avec l’Inter Milan de José Mourinho, et n’est-il pas à ce jour le seul joueur italien à avoir gagné le trophée de champion d’Angleterre (Manchester City)?
«Super Mario», jeté en pâture et présenté comme la source de tous les maux du FC Sion en cette saison de relégation du club valaisan, était à Istanbul samedi, en compagnie de quelques légendes du football anglais et international, pour assister à la finale de la Ligue des champions entre deux de ses anciens clubs: l’Inter Milan et Manchester City, où il reste d’ailleurs dans toutes les mémoires pour sa passe décisive du bout des orteils sur le but du titre de champion d’Angleterre dramatique marqué dans le temps additionnel par l’Argentin Sergio Aguero en 2012.
À Istanbul, Balotelli a notamment écumé les plateaux TV en tant que consultant et a participé aux émissions de la chaîne BT Sport. L’attaquant du FC Sion, où il possède encore un contrat pour la saison 2023-2024, a notamment rejoint Rio Ferdinand, ex-pilier de la défense de Manchester United, et l’ancien international espagnol et ex-Gunner Cesc Fabregas sur un plateau TV pour délivrer ses pronostics d’avant finale.
Le joueur italien, fidèle à lui-même, a donné une réponse un peu farfelue à la question de savoir qui serait couronné champion d’Europe: «J’espère que l’une des deux équipes va gagner», a répondu Balotelli en rigolant, avant de préciser sa pensée. «Je veux dire par là une victoire rapide, avant le temps additionnel. Parce qu’à Istanbul, les embouteillages, c’est de la folie!»
Ses vœux, en tout cas, ont été exaucés puisque Manchester City s’est imposé grâce à un but de Rodri marqué à la 68e minute.