Guerre en Ukraine: Zelensky veut enfermer Poutine dans une cave sans toilettes

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Guerre en UkraineZelensky veut enfermer Poutine dans une cave sans toilettes

C’est la déclaration du dirigeant de l’Ukraine après avoir visité le sous-sol d’une école de moins de 200m2 où environ 367 des habitants d’un village avaient été enfermés pendant 27 jours en mars 2022.

Onze personnes sont mortes dans ce sous-sol d’une école de moins de 200m2 où environ 367 des quelque 400 habitants de Iaguidné, dans le nord de l’Ukraine, avaient été enfermés pendant 27 jours en mars 2022.

Onze personnes sont mortes dans ce sous-sol d’une école de moins de 200m2 où environ 367 des quelque 400 habitants de Iaguidné, dans le nord de l’Ukraine, avaient été enfermés pendant 27 jours en mars 2022.

AFP

Le président ukrainien a souhaité lundi que Vladimir Poutine soit enfermé dans une cave sans toilettes, après avoir visité un village ukrainien libéré il y a un an, dont la quasi-totalité de la population avait été séquestrée dans une cave par les occupants russes.

Onze personnes sont mortes dans ce sous-sol d’une école de moins de 200m2 où environ 367 des quelque 400 habitants de Iaguidné, dans le nord de l’Ukraine, avaient été enfermés pendant 27 jours en mars 2022, selon le chef de l’Etat Volodymyr Zelensky.

Ils vivaient dans le noir total

«Tous ces gens vivaient dans le noir total, attendant le retour des Ukrainiens. Ils ont écrit (sur les murs) les noms de ceux qui sont morts et les dates pour ne pas les oublier. Et les enfants ont marqué les paroles de l’hymne ukrainien», a-t-il dit au cours d’une cérémonie en leur hommage, en compagnie du vice-chancelier allemand Robert Habeck.

«Après avoir vu ça, je souhaite que le président russe passe le reste de sa vie dans une cave avec un seau au lieu de toilettes», a martelé M. Zelensky dans ce village de la région de Tcherniguiv.

Des conditions de détention terribles

Après avoir échoué dans sa tentative de conquérir Kiev, l’armée russe s’est repliée du nord de l’Ukraine fin mars 2022, un mois environ après le début de l’invasion. Dans les villes et les villages qu’elle avait occupés, les accusations, souvent documentées, d’exécutions sommaires, de tortures, de viols et de vols se sont multipliées, au point qu’un mandat d’arrêt a été émis par la Cour pénale internationale à l’encontre de Vladimir Poutine. Le Kremlin, comme toujours dans ce genre de cas, a démenti.

Valéri Polgouï, un habitant de Iaguidné de 38 ans qui a été enfermé dans la cave de l’école de cette localité, raconte des conditions de détention terribles. «Au début, il faisait froid mais ensuite il y a eu de plus en plus de personnes et il n’y avait plus assez d’oxygène» dans le sous-sol a-t-il raconté. «Les personnes âgées perdaient connaissance à cause du manque d’oxygène, devenaient folles, puis mouraient», se souvient-il.

(AFP)

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