La présidente des républicains promet qu’ils accepteront les résultats

Publié

Midterms aux États-UnisLa présidente des républicains promet qu’ils accepteront les résultats

Ronna McDaniel affirme que, gagnants ou perdants, ses candidats respecteront la voix des urnes pour les élections de mi-mandat, mardi. Pourtant, le scrutin pourrait être perturbé par des pro-Trump.

Pour la présidente du Parti républicain, Ronna McDaniel, «ses» candidats aux deux chambres, à Washington, ainsi qu’à tous les scrutins locaux «veulent être certains que la course est juste et transparente, afin de laisser le processus se dérouler. Alors, nous accepterons les résultats».

Pour la présidente du Parti républicain, Ronna McDaniel, «ses» candidats aux deux chambres, à Washington, ainsi qu’à tous les scrutins locaux «veulent être certains que la course est juste et transparente, afin de laisser le processus se dérouler. Alors, nous accepterons les résultats».

Getty Images via AFP

Les candidats républicains aux élections américaines de mi-mandat, ce mardi 8 novembre, accepteront les résultats des scrutins, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, a assuré, dimanche, la présidente du parti conservateur. Ronna McDaniel s’est également dite confiante dans «le bon élan» des conservateurs pour faire basculer le Congrès à droite. Depuis deux ans, les démocrates du président Joe Biden ont une courte majorité à la Chambre des représentants et une seule voix de majorité, celle de la vice-présidente Kamala Harris, au Sénat.

Les candidats républicains aux deux chambres à Washington, ainsi qu’à tous les scrutins locaux, notamment pour élire des gouverneurs des États, «veulent être certains que la course est juste et transparente, afin de laisser le processus se dérouler, et nous accepterons alors les résultats», a complété Ronna McDaniel.

Trois cents candidats contestataires?

Répétant que les candidats républicains – victorieux ou perdants – respecteraient la voix des urnes, mardi soir, la dirigeante du parti a ainsi contredit nombre de déclarations de dirigeants proches de leur champion Donald Trump, lequel n’a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de novembre 2020.

Par exemple, la candidate Kari Lake, au poste de gouverneur en Arizona, a refusé de dire qu’elle respecterait un résultat en forme de défaite face à son adversaire démocrate, dans cet État divisé du sud des États-Unis. Même chose dans le Wisconsin, où le sénateur républicain sortant Ron Johnson n’a pas dit qu’il s’inclinerait en cas de défaite face au démocrate Mandela Barnes.

D’après le camp démocrate et des analystes, il y aurait 300 candidats républicains prêts à contester les résultats des élections nationales et locales, mardi soir. Interrogée à propos des personnes surveillant certains lieux de vote par anticipation, Ronna McDaniel a assuré que «personne ne devrait intimider les électeurs» tout en défendant le droit à observer le processus électoral.

Les sondages prédisent une victoire nette à la Chambre des représentants pour les républicains, qui pourraient aussi reprendre le contrôle du Sénat.

Biden et Obama en campagne, Trump veut «sauver le rêve américain»

Samedi en Pennsylvanie, lors de meetings de campagne, Joe Biden et son prédécesseur Barack Obama ont exhorté leurs électeurs à se mobiliser pour défendre la «démocratie». Face à eux, l’ancien président Donald Trump, qui rêve de revanche à la présidentielle de 2024, a pressé ses partisans d’aller voter aux législatives, pour provoquer «une vague géante» républicaine et «sauver le rêve américain».

(AFP)

Ton opinion

2 commentaires