Conflit israélo-palestinienBorne dénonce les «ambiguïtés révoltantes» d’une partie de la Gauche française
La Première ministre faisait allusion à la France insoumise, accusée samedi de trouver des justifications à l’attaque du Hamas contre Israël.
Elisabeth Borne a dénoncé dimanche à Bordeaux les «ambiguïtés révoltantes» d’une partie de la gauche, à propos du conflit en Israël, dans une allusion à la France insoumise accusée samedi de trouver des justifications à l’attaque du Hamas.
«A l’extrême gauche, la violence verbale est assumée, la recherche du chaos revendiquée», a déclaré la Première ministre, devant les militants du parti présidentiel français Renaissance, en fustigeant également «les ambiguïtés révoltantes face au drame de ces dernières heures».
LFI a été accusée, samedi, de trouver des justifications à l’attaque du Hamas contre Israël, qui a fait de nombreux morts civils, en dénonçant d’une même voix le mouvement islamiste et la colonisation israélienne, une position en décalage avec le reste de la classe politique.
Une responsabilité historique
Au-delà de ce sujet précis du Proche-Orient, la cheffe du gouvernement a également dénoncé dans son discours les «méthodes» de l’extrême droite: «désigner des boucs émissaires, faire de la démagogie à tout crin, et dresser les Français les uns contre les autres».
Pour elle «les deux extrêmes ont cela en commun: ils ne cherchent pas la cohésion, mais la confrontation. Ils ne cherchent pas l’apaisement, mais l’embrasement».
«Face à cela, nous avons une responsabilité historique», a souligné Elisabeth Borne, en faisant valoir, «face au retour des guerres», que l’Europe «apporte la stabilité» et «la paix».