Colombie: Mort en prison d’un des pires tueurs en série d’enfants

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ColombieMort en prison d’un des pires tueurs en série d’enfants

Luis Alfredo Garavito se faisait passer pour un sans-abri, un moine ou un vendeur de rue pour attirer les enfants avec des cadeaux ou de l’argent, avant de les violer et de les assassiner.

En 2000, Luis Alfredo Garavito a été condamné à 835 ans de prison pour le viol et le meurtre d’au moins 170 mineurs.

En 2000, Luis Alfredo Garavito a été condamné à 835 ans de prison pour le viol et le meurtre d’au moins 170 mineurs.

AFP

Un des pires tueurs en série d’enfants, le Colombien Luis Alfredo Garavito, surnommé «le monstre de Génova» pour avoir assassiné au moins 170 mineurs, est décédé jeudi en détention à l’âge de 66 ans, a annoncé l’administration pénitentiaire.

Incarcéré depuis 1999 après son arrestation pour avoir tenté d’enlever un enfant, il est décédé dans une clinique du nord du pays de «pathologies multiples». En mai, les médias colombiens avaient rapporté qu’il avait développé un cancer et une leucémie.

En 2000, Luis Alfredo Garavito a été condamné à 835 ans de prison pour le viol et le meurtre d’au moins 170 mineurs, principalement des garçons, entre 1980 et 1999, mais la peine maximale prévue dans le pays est de 40 années. Il a également avoué avoir commis des assassinats au Venezuela et en Équateur, pays frontaliers.

«La Bête»

Selon ses aveux et les enquêtes menées en Colombie, Luis Alfredo Garavito se faisait passer pour un sans-abri, un moine ou un vendeur de rue pour attirer les enfants avec des cadeaux ou de l’argent, avant de les violer pour la plupart et de les assassiner.

Surnommé également «La Bête», l’homme né à Génova, une petite municipalité du centre-ouest du pays, accompagnait ses meurtres d’actes de cruauté. Il coupait notamment les organes génitaux de ses victimes pour les placer dans leur bouche. Dans une interview en 2004 à la chaîne de télévision colombienne RCN, il avait affirmé s’être converti au christianisme. «Je me suis déjà pardonné (…) Ce qui est fait est fait. Et je ne vais pas me martyriser», avait-il dit.

(AFP)

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