FribourgDrapeaux arc-en-ciel volés: la police ouvre une enquête
Des oriflammes ont été accrochées le 17 mai dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Ils ont été dérobés et même brûlés.
À l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, la Ville de Fribourg a hissé des drapeaux arc-en-ciel avec pour objectif de favoriser l’intégration en tenant compte de la diversité des personnes. Entre le 18 et le 19 mai, quatre de ces drapeaux ont été volés par des inconnus. Par la suite, les auteurs les ont vraisemblablement brûlés, tout en revendiquant leur acte sur les réseaux sociaux comme l’a révélé la RTS. Dans un groupe de messagerie Telegram d’un mouvement d’extrême droite français, cinq personnes encagoulées y posent avec deux drapeaux arc-en-ciel qui sont probablement ceux qui ont été dérobés dans le centre-ville de Fribourg. Sur une autre photo, l’un des drapeaux est en feu.
En début de semaine, la police cantonale de Fribourg a été informée des faits et a ouvert une enquête. Pour l’heure, les auteurs n’ont pas été identifiés. À ce stade, les faits sont confirmés et sont pris au sérieux. Ils sont poursuivis d’office au sens de l’art. 261 bis du Code pénal «Discrimination et incitation à la haine». Une plainte pénale sera prochainement déposée par la Ville de Fribourg. L’association fribourgeoise LGBT+ «Sarigai» a condamné cet acte. «Il est important de porter plainte. Nous devons réagir, car il s’agit d’un symbole assez important et grave», explique Gonzague Bochud, président de Sarigai à la RTS. «On s’attaque d’abord aux symboles, puis aux personnes», ajoute-t-il.
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