Irak: Neuf policiers tués dans une attaque imputée à l’EI

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IrakNeuf policiers tués dans une attaque imputée à l’EI

L’Etat islamique reste encore actif dans certaines zones du pays malgré la proclamation en 2017 par le gouvernement irakien d’une victoire militaire sur l’organisation terroriste. 

Un officier fait partie des victimes. Photo prétexte.

Un officier fait partie des victimes. Photo prétexte. 

AFP

Au moins neuf membres de la police fédérale, dont un officier, ont été tués dimanche dans une attaque imputée à des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) contre le camion qui les transportait dans le nord de l’Irak, ont indiqué à l’AFP deux sources policières. L’explosion d’une bombe a été suivie par «une attaque directe à l’arme légère», près du village de Chalal al-Matar, dans les environs de Kirkouk, a indiqué à l’AFP un officier de la police fédérale ayant requis l’anonymat, imputant à l’EI l’embuscade qui n’a pas été revendiquée dans l’immédiat. «Un assaillant a été tué et nous recherchons les autres», a-t-il assuré, faisant également état de deux blessés dans les rangs de la police.

Après le décès de deux blessés, le bilan initial a été revu à la hausse, l’officier faisant état de neuf morts parmi la police.

Victoire militaire proclamée en 2017

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son «califat» autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays. Si l’Irak a proclamé sa victoire militaire contre l’EI en 2017, les jihadistes restent actifs dans plusieurs zones du pays. Les forces de sécurité enchaînent les opérations de contre-terrorisme et ratissent les zones où l’EI est présent. Elles annoncent régulièrement la mort de dizaines de jihadistes dans des frappes aériennes ou dans des raids.

Malgré sa mise en déroute, l’EI «a maintenu sa capacité à lancer des attaques à un rythme régulier», reconnaissait un rapport de l’ONU publié en janvier 2022. «Exploitant la frontière poreuse» entre l’Irak et la Syrie, l’organisation jihadiste conserverait «entre 6000 et 10’000 combattants dans ces deux pays, où elle forme des cellules et entraîne des agents», selon ce rapport.

(AFP)

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