CyclismeL’équipe romande de cyclisme se rapproche d’une place parmi les grands
L’équipe romande de cyclisme a obtenu le soutien d’Elite Fondations. Cet apport au budget permettra à l’ambitieuse structure de poursuivre son développement. Elle vise le continental.
![Rebecca Garcia](https://media.lematin.ch/4/image/2023/10/25/839bc078-b6c5-4d3d-b634-3b5999a70b65.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=crop&w=400&h=400&rect=0%2C0%2C2048%2C2048&fp-x=0.5&fp-y=0.5&crop=focalpoint&s=1244db9d4acbd2a4904f9e8134cec72d)
![L’ex-coureur professionnel fait désormais partie des dirigeants d’Elite Fondations Cycling Team. L’ex-coureur professionnel fait désormais partie des dirigeants d’Elite Fondations Cycling Team.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/08/f90da245-082e-4306-a3dd-b90a64649c98.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C2048%2C1367&fp-x=0.5&fp-y=0.5003657644476956&s=c0b1d81b93b3c704777522778765c81d)
L’ex-coureur professionnel fait désormais partie des dirigeants d’Elite Fondations Cycling Team.
VQH/Florian Cella«Le but serait de monter une équipe suisse au niveau pro team, soit en deuxième division.» Les ambitions qu’affichent Laurent Dufaux et son équipe sont claires. Pour arriver à ce très haut niveau du cyclisme, il faut de la stabilité et de l’argent. Elite Fondations Cycling Team se construit petit à petit depuis sa création en 2016. L’an dernier, elle évoluait sous le nom de Cogeas Cycling Team. Si le nom change, la stratégie reste la même pour les directeurs. «Nous sommes dans la continuité de ce que nous avons mis sur pied», explique Laurent Dufaux. L’ancien cycliste rappelle rapidement les faits: création du centre de formation en 2016, mise en place de l’équipe nationale en 2021.
Début janvier 2022, c’est un nouveau sponsor qui transforme un peu le contingent. La venue d’Elite Fondations comme sponsor apporte une somme appréciable. «On sait qu’on peut avoir une vision à long terme.» Les budgets majoritairement dédiés aux jeunes permettront désormais d’engager du personnel qualifié pour les professionnels. «Jusque-là, nous étions tous à peu près bénévoles. Nous nous investissions pour le vélo et les jeunes», confie encore le directeur. Et ce d’autant plus que le sport coûte cher. Le matériel ou les voyages en Belgique, en France ou en Italie pour disputer les courses représente un certain budget, qui sera amené à augmenter à mesure que l’équipe prendra de l’envergure.Avant d’espérer arriver chez les pros, Elite Fondations Cycling Team vise déjà de s’établir en troisième division d’ici à 2024. «Si c’est en 2023, c’est incroyable», souffle encore l’ancien cycliste. Rêveur, il se plaît à imaginer emmener son équipe encore plus loin par la suite, pour peut-être décrocher des invitations au Tour de Romandie ou au Tour de Suisse. «Mais ça, c’est de la musique d’avenir», lance-t-il avec bonne humeur.
![Le maillot 2022 de l’équipe romande. Le maillot 2022 de l’équipe romande.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/08/f8babf7a-f6a2-42be-b3c4-8c1c12f042eb.png?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C806%2C794&fp-x=0.5&fp-y=0.5&s=006b7667515fafb5c059a0794bec7165)
Le maillot 2022 de l’équipe romande.
Elite Fondations Cycling TeamNouvelle dimension
Trois nouveaux coureurs rejoignent les élites: Raphaël Clemencio, Christoph Janssen et Alexis Cohen. Ils seront alignés sur les courses nationales et internationales avec les six autres membres du team, Noah Bögli, Loïs Dufaux, Guillaume Gachet, Gabriele Cerato, Vincent Roth et Thibault Rossier.Chez les amateurs, quatre nouvelles recrues font leur apparition. Les Jurassiens Bastien Willemin et Lorain Julmy, ainsi que Mattheo Constant et Melvin Schmid. «Nous avons reçu plus de 50 dossiers», glisse encore Laurent Dufaux. Il admet avoir préféré sélectionner des Suisses, en rapport avec les valeurs et les objectifs de l’équipe. Le choix est mûrement réfléchi. «Nous avons pu travailler à tête reposée.»
Reste à espérer que ce travail paiera. Pour l’heure, les différentes équipes se méfient des restrictions de voyage liées aux conditions sanitaires. Elles pourraient empêcher les jeunes coureurs de se développer au maximum.