FootballServette et Sion restent dos à dos
Les Grenat, dominés en seconde période, tiennent bon. Les Valaisans ont eu les meilleures occasions, mais sans être assez efficaces (0-0).
- par
- Daniel Visentini Sion
Si les Grenat ont appris une chose en ce début de saison, c’est résister. De son côté, Sion sait qu’il veut forcer son destin, malgré ses maladresses. Il faut le dire: c’est Sion qui s’est ménagé les plus grosses occasions, en seconde période, quand les Grenat étaient à la peine. Mais les Valaisans n’ont pas trouvé la faille. Servette, en trois matches et pas mal de douleurs, c’est un seul but encaissé.
L’ouverture du score pour Servette aurait pu, aurait dû tomber là, quand Stevanovic, servi par une lumineuse passe de Cognat, a délivré un centre parfait ou presque à Pflücke. L’Allemand demandait le ballon, précisément à l’endroit où il allait le recevoir: il s’en trouvait curieusement surpris, en retard, en arrière et bien que sur son pied gauche, il ajustait mal, touchant le dessus de la latte de Lindner.
C’était la 19e minute, et cette scène faisait écho à la 7e minute de jeu, mais dans l’autre camp, avec un Sion qui aurait pu marquer. Quand Bauer ratait complètement un dégagement simple, seul au deuxième poteau, le ballon filant alors vers Bua: le Genevois de Sion ne profitait pas de l’aubaine, Frick mettant son veto.
Le flanc défensif droit de Servette, avec un Bauer dépassé le plus clair du temps, c’était le point faible des Grenat. Sion l’a vite compris, nombre de ses offensives passant justement par le côté de Bauer.
Dans ce match curieux, qui louvoyait d’un côté comme de l’autre, alternant temps faibles et temps forts pour les deux équipes, tout était possible. Mais la demi-volée d’Araz (72e), Frick répondait par une claquette salvatrice pour les Genevois.
Frayeurs ultimes pour Servette, ce penalty sifflé à la 77e pour une faute indiscutable de Rouiller sur Chouaref. Sauf que la VAR a bien fait son travail: il y avait une faute sur Cognat au début de l’action. Après visionnage, l’arbitre est revenu à la faute qu’il avait ignorée, incontestable également. Servette jouait avec le feu, Sion se montrait plus dangereux. Mais sans pouvoir passer l’épaule.