Hippisme - Les cavaliers suisses à l’heure à Riesenbeck

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HippismeLes cavaliers suisses à l’heure à Riesenbeck

L’Allemand Will a gagné la chasse et les Suédois galopent sur leur lancée de Tokyo. Martin Fuchs (5e) et les Suisses (3es par équipes) ont réussi leur entrée aux Européens de saut.

Alban Poudret Riesenbeck (All)
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Alban Poudret Riesenbeck (All)
Martin Fuchs pointe à la cinquième place avec «Leone Jei».

Martin Fuchs pointe à la cinquième place avec «Leone Jei».

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Un mois à peine après Tokyo, place aux championnats d’Europe de Riesenbeck (All), maintenus malgré le report des JO d’un an. Les cavaliers sont un peu les mêmes, les chevaux pas, pour la plupart. Cela n’empêche pas le Suédois Peder Fredricson d’être placé en 2e position en selle sur le gris «Catch me not S» cette fois-ci. C’est l’Allemand David Will qui est en tête après le parcours de chasse avec le véloce «C Vier».

«Mon but n’était pas de gagner, juste de bien commencer, mais je prends volontiers ce bonus», a dit avec gourmandise Will (33 ans), le gagnant du prestigieux GP de Rome, qui dispute ici son premier championnat.

Les Suédois font surtout très fort par équipes, Douglas Lindelöw complétant le trio de tête individuel et l’équipe, très homogène, étant à nouveau en tête. Les Allemands sont 2es, et les Suisses 3es, à un souffle également. Moins de deux points - une demi-faute! - séparent ces trois nations avant les deux manches cruciales de jeudi et de vendredi. Suivent les Pays-Bas, la France et la Belgique, tenante du titre continental, en embuscade.

Des regrets pour Balsiger et Guerdat

Individuellement, Martin Fuchs, sans faute avec l’impressionnant gris «Leone Jei», pointe au 5e rang. Les trois autres Helvètes sont bien placés, à la queue-leu-leu: Bryan Balsiger est 12e avec «AK’s Courage», Elian Baumann 13e avec «Campari Z» et Steve Guerdat 14e avec «Albführen’s Maddox».

Des regrets toutefois pour Bryan Balsiger et Steve Guerdat, qui seraient tous deux placés au 2e rang sans leur faute. Le jeune Neuchâtelois a été assez audacieux en fin de parcours, le payant avec une erreur à l’entrée du double No 12, une délicate palanque. Et le Jurassien a été piégé par l’enchaînement rivière-mur de palanques, où il aurait voulu gagner une foulée.

Quoiqu’il en soit, la route est encore longue d’ici à vendredi, pour le podium par équipes, et surtout jusqu’à dimanche (avec deux gros parcours finaux) pour la lutte individuelle. Il fallait être à l’heure à la chasse, mais ce n’est pas forcément là que l’on gagne sa place.

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