Amérique latineMaduro sera garant d’un futur dialogue entre la Colombie et une guérilla
Le Venezuela se joint au Chili et à Cuba en tant que garant de futurs pourparlers de paix entre les autorités colombiennes et la guérilla de l’ELN.
Le président vénézuélien Nicolás Maduro a accepté mardi que son pays fasse partie des garants de futurs pourparlers de paix entre les autorités colombiennes et la guérilla de l’ELN, à la demande du président colombien Gustavo Petro, ont annoncé les deux gouvernements.
Peu après avoir rétabli ses relations diplomatiques avec Caracas, Gustavo Petro a demandé que le Venezuela se joigne «en tant que pays garant» aux négociations avec la dernière guérilla reconnue en Colombie, dans une lettre publique publiée mardi. «Le Venezuela accepte le rôle de garant (…) Bien sûr!» a répondu Nicolás Maduro.
Le Venezuela se joint ainsi au Chili et à Cuba qui ont accepté de prendre part à ce processus de paix.
Reprendre les négociations
Gustavo Petro, premier président de gauche de Colombie, investi début août, a réactivé les contacts avec l’ELN afin de reprendre les négociations interrompues en 2019 par le gouvernement de son prédécesseur Iván Duque, à la suite d’une attaque contre une école de police qui a fait 22 morts, en plus de l’assaillant.
Des émissaires du nouveau chef de l’État ont déjà rencontré à La Havane des représentants de la guérilla guévariste.
Gustavo Petro a affiché sa volonté de négocier avec l’ELN et les dissidents des ex-FARC (qui rejettent l’accord de paix de 2016 avec cette guérilla marxiste), mais également de discuter avec les narcotrafiquants de leur reddition à la justice.