Le jeu «L’héritage de Poudlard» fait monter la fièvre

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Hogwarts LegacyLe jeu «L’héritage de Poudlard» fait monter la fièvre

Évènement du début d’année, l’ambitieux jeu de rôle en monde ouvert débarque vendredi sur PC et console de nouvelle génération.

Une image de «Hogwarts Legacy – L’héritage de Poudlard», de loin le jeu basé sur l’univers de J. K. Rowling le plus ambitieux.

Une image de «Hogwarts Legacy – L’héritage de Poudlard», de loin le jeu basé sur l’univers de J. K. Rowling le plus ambitieux.

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Un quart de siècle après la sortie du premier tome de la saga, la magie «Harry Potter» opère toujours: c’est au tour du jeu vidéo «L’héritage de Poudlard» – «Hogwarts Legacy», en anglais – de raviver la flamme de l’univers de Poudlard auprès des nouvelles générations. Le jeu sort officiellement vendredi.

Lancé d’abord sur PC et les consoles PlayStation 5 et Xbox Series, le jeu propose d’incarner un étudiant de la fameuse école des sorciers, avec des cours de magie et de multiples quêtes à réaliser. Il arrivera au printemps sur PlayStation 4 et Xbox One, puis à l’été sur Nintendo Switch.

Monsieur tout le monde à l’école des sorciers

«Les livres et les films nous ont toujours invité à imaginer les façons dont notre histoire pourrait être différente si nous étions à la place de Harry et nous savions que ce serait un rêve devenu réalité si les joueurs pouvaient être mis dans la même situation», explique Alan Tew, réalisateur du jeu, produit par le studio Avalanche et le géant américain Warner Bros.

Avant même sa sortie, Quentin Seigneur, entrepreneur français de 31 ans, a tout prévu depuis plusieurs semaines. Sur une application dédiée, ce fan de la première heure, depuis que sa sœur lui a offert le premier tome en 1998, a déjà créé son avatar de sorcier sur son smartphone.

Résultat: maison Serdaigle, baguette en plume de Phénix et un loup comme «Patronus».

«Le jeu que tout le monde attendait»

«C’est le jeu que tout le monde attendait: un mélange entre l’univers de Harry Potter qui a bercé notre enfance, et la possibilité de jouer dans un monde ouvert comme dans Grand Theft Auto, d’être vraiment le personnage de l’histoire. On sera enfin le sorcier qu’on a tous rêvé d’être», se réjouit-il.

Sera-t-il possible de choisir le genre de son personnage dans le jeu, alors que l’autrice de la saga, J. K. Rowling, est la cible d’attaques régulières de la part de militants pour les droits des personnes transgenres, depuis des prises de position polémiques sur le sujet? «Vous pourrez choisir si les autres se réfèrent à vous en tant que sorcier ou sorcière. Dans la plupart des cas, cela affecte le dortoir dans lequel vous commencez votre voyage à Poudlard», affirme Alan Tew, réalisateur du jeu.

Refus de couverture

Si plusieurs sites spécialisés (Gamekult en France, The Gamer au Canada…) refusent de couvrir la sortie du jeu, sans faire «un appel au boycott», «Hogwarts Legacy» va aussi bénéficier à l’ensemble de la marque «Harry Potter» (livres, films, produits dérivés…) sur le plan économique.

«On a encore 15 livres qui font partie du Top 100 jeunesse, que ce soit avec la série Harry Potter ou Les Animaux Fantastiques, c’est quand même assez énorme», souligne à l’AFP Charlotte Massicault, directrice des produits multimédias au sein du distributeur Fnac-Darty.

Intergénérationnel

Si cette marque «continue de plaire aux plus jeunes», le phénomène touche aussi «ce qu’on peut appeler les adulescents, ces jeunes adultes qui ont grandi avec. Aujourd’hui, même les jeunes parents sont capables de transmettre (leur passion) aux jeunes enfants», complète-t-elle.

«Harry Potter est comme une évasion. Il m’a amené dans un univers imaginaire», raconte Kyle Thomas, 32 ans, développeur originaire du Canada et de passage à Londres pour voir la pièce de théâtre «Harry Potter et l’Enfant maudit». «J’écoute toujours le livre audio chaque année. C’est toujours mon livre préféré».

«Ça traverse les générations!, renchérit encore Quentin Seigneur. Mon neveu de 14 ans, il a lu tous les livres, il a vu tous les films. J’en ai d’autres qui n’ont même pas 10 ans et qui ont déjà commencé. Je sais que moi, si j’ai des enfants, ce sera la même chose!»

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(AFP)

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