Deux députés sauvent une femme en pleine séance

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FranceDeux députés sauvent une femme en pleine séance

Une fonctionnaire de l’Assemblée nationale a fait un malaise cardiaque. Deux élus l’ont réanimée.

Une rédactrice du service du compte-rendu du Palais Bourbon a fait un malaise cardiaque jeudi soir.

Une rédactrice du service du compte-rendu du Palais Bourbon a fait un malaise cardiaque jeudi soir.

AFP

Un «drame» humain, selon le mot de la présidente de l’Assemblée nationale, a interrompu jeudi soir la séance de nuit: une fonctionnaire de l’institution a fait un malaise grave dans l’hémicycle, entraînant l’arrêt de la journée dédiée aux textes des élus communistes.

Les secours sont intervenus vers 23 heures dans l’hémicycle même du Palais Bourbon où se trouvait cette rédactrice du service du compte-rendu, a constaté l’AFP. Elle a été évacuée 50 minutes après vers un hôpital après avoir été réanimée.

La séance, qui devait s’achever à minuit, n’a que brièvement repris pour quelques mots de la titulaire du perchoir, Yaël Braun-Pivet, qui a évoqué un «drame» avec cet «accident cardiaque» de la fonctionnaire.

Elle a expliqué que Julien Rancoule, député (RN) et pompier volontaire, ainsi que Stéphanie Rist, élue Renaissance et médecin, avaient pu «réanimer rapidement» la personne, prise ensuite en charge par les pompiers de l’Assemblée puis le SAMU, avant son évacuation.

«Une grande communauté»

Mme Braun-Pivet a invité à avoir «une pensée» pour la fonctionnaire et sa famille, et souligné que «dans ces moments-là l’Assemblée nationale est forte des membres qui la composent», élus et personnels, qui forment «une grande communauté».

Avant cet incident, la séance avait été suspendue après un accès de tension entre la gauche et la majorité. Les débats portaient sur une proposition de loi pour indexer la dotation globale de fonctionnement des collectivités sur l’inflation. Le gouvernement, par la voix de Bruno Le Maire et Gabriel Attal, était intervenu durant plus d’une heure, après la présentation du texte par son auteur, Jean-Marc Tellier.

La suspension a suivi alors que la gauche dénonçait une «diarrhée verbale ministérielle» pour empêcher le vote du texte. C’est alors que les personnes présentes se sont aperçues du malaise de la fonctionnaire, qui était assise à une table sous la tribune face aux bancs des députés.

(AFP)

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