Football: Grâce à Servette et YB, la Suisse gagne un bonus européen

La bonne nouvelle se confirme pour le football suisse. Avec les résultats enregistrés cette saison dans les différentes compétitions européennes, la Suisse est assurée désormais de terminer 12e au classement continental de l’UEFA cette saison. Et cela a des conséquences directes et bénéfiques: dès la saison 2025-2026, la Suisse aura toujours cinq places européennes, mais également de sérieux avantages.

Dans les faits, il faut surtout dire merci à Servette et à YB. Les Grenat ont rapporté 2,1 points, les Bernois 1,9, tandis que Lugano, Lucerne et Bâle n’ont engrangé que 1,2 point à eux trois (respectivement 0,6 0,4 et 0,2). En pourcentage, cela dit que Servette, avec son admirable parcours jusqu’en 8es de finale de la Conference League, après la phase de groupes de l’Europa League, a rapporté plus de 40% des points et YB près de 37%.

Concrètement, c’est important. Dès la saison 2025-2026, il y aura des avantages. Avant, il y avait deux places en Ligue des champions (pour les deux premiers), une place en Europa League (pour le vainqueur de la Coupe ou le troisième de Super League, si le champion remportait la Coupe) et deux places en Conference League. Avec à chaque fois la nécessité de se qualifier pour les phases de poules, plus ou moins directement. Et en étant par exemple basculé d’une compétition vers une autre pour y parvenir le cas échéant: ce fut le parcours de Servette, éliminé lors des qualifications de la C1 (par les Rangers), mais après avoir battu Genk et s’être donc qualifié pour les groupes de l’Europa League.

Dès 2025-2026, le bonus est là: il y aura deux places pour la Ligue des champions (le champion et son dauphin), deux places pour l’Europa League et une pour la Conference League.

Mieux: le champion de la saison prochaine est assuré, au pire, de disputer la phase de groupes de l’Europa League (s’il est éliminé en barrages de la C1) et le vainqueur de la Coupe (ou l’équipe classée 3e si le vainqueur est champion) est assuré de disputer la phase de groupes de la Conference League, pour les mêmes raisons (élimination en Europa League).

Deux équipes suisses en phase de groupes, c’est donc le minimum assuré pour la saison 2025-2026. Pour le maximum, qui relève de l’utopie, ce serait deux formations helvétiques en phase finale de la Ligue des champions et deux dans les groupes de l’Europa League, ainsi qu’une dans les groupes de la Conference League. Mais il ne faut peut-être pas trop rêver.

En attendant, il sera donc très intéressant d’être européen la saison prochaine pour les clubs suisses, même si ceux qui sont concernés doivent aussi l’être cette saison déjà. Et, surtout, il faudra être performant sur la scène européenne la saison prochaine pour garder ces avantages au-delà de 2025-2026.