Mondial de hockey: Le drôle de trajet vécu par la Suisse à Riga

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Mondial de hockeyLe drôle de trajet vécu par la Suisse à Riga

Pour se rendre à la patinoire d’entraînement, les joueurs, déjà dans leurs patins, ont été escortés par la police. Une situation qui a beaucoup fait rire Marco Miranda.

Ruben Steiger Riga
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Ruben Steiger Riga
La Suisse, comme d’autres nations, a été escortée par la police pour se rendre à l’entraînement.

La Suisse, comme d’autres nations, a été escortée par la police pour se rendre à l’entraînement.

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A Riga, les équipes sont contraintes de se déplacer régulièrement entre l’Arena Riga – la patinoire principale où se déroulent toutes les rencontres et quelques entraînements – et la Daugava Arena, le stade annexe dédié exclusivement à ces derniers. Problème: les deux sites sont éloignés de plusieurs kilomètres.

Il faut quarante bonnes minutes à pied pour se rendre d’un endroit à l’autre et le temps peut s’avérer long également en voiture, au milieu de la circulation de la capitale lettone. De prime abord, cet élément semble contraignant pour les équipes, qui doivent toutes se plier à ce régime. «Cela pourrait effectivement être pénible, mais ce n’est pas le cas, c’est même plutôt marrant», sourit Marco Miranda.

La Tchéquie a vécu la même situation vendredi. Les joueurs ont pris le bus dans leurs habits de travail.

La Tchéquie a vécu la même situation vendredi. Les joueurs ont pris le bus dans leurs habits de travail.

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Véhiculés en tenue de hockeyeur

Marrant car la Suisse a eu le droit à un trajet privilégié dans la ville. «On a été escortés par la police et on roulait un peu n’importe comment, rigole l’attaquant de Genève-Servette. La police passait par toutes les routes en faisant un peu ce qu’elle voulait et en à peine dix minutes, on était sur la glace.»

Si les joueurs ont rapidement sauté sur la glace, c’est parce qu’ils sont arrivés à la Daugava Arena déjà changés. Leur vestiaire se trouvant logiquement au stade principal. «C’était assez drôle car on a voyagé avec toute notre tenue de hockeyeur. Même les patins, puisque je faisais partie des quelques gars qui avaient choisi de les mettre avant le départ en bus», raconte-t-il dans la bonne humeur.

Cette situation a également provoqué quelques sourires sur les visages tchèques.

Cette situation a également provoqué quelques sourires sur les visages tchèques.

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Il n’y a plus qu’à espérer que samedi contre la Slovénie, la sélection de Patrick Fischer file sur la glace à pleine vitesse comme elle l’a fait vendredi dans les ruelles de Riga.

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