Retrouvée 2 ans après sa mort grâce à Street View

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BelgiqueRetrouvée 2 ans après sa mort grâce à Street View

Les caméras de Google avaient capté le dernier trajet d’une octogénaire portée disparue.

R.M.
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R.M.

Le 2 novembre 2020, une octogénaire avait disparu de sa maison d’Andenne, près de Namur, en Belgique. Près de 2 ans plus tard, elle vient d’être retrouvée, sans vie, dans le jardin de son voisin. Grâce à Google Street View.

Vendredi dernier, avant le classement de ce dossier qui restait un mystère, un enquêteur a eu l’idée d’exploiter les images de Google Street View, relate «L’Avenir». Et l’improbable s’est produit: les caméras de Google sont passées dans sa rue le jour de la disparition de Paulette Landrieux, alors 83 ans. Et ont capté un trajet. Sur les images qui sont bien datées de novembre 2020, on peut voir la femme qui est sortie de sa maison traverser la route, puis se rendre chez son voisin d’en face.

La police s’est immédiatement rendue sur place et a trouvé le corps de la défunte, à l’arrière du jardin de son voisin. Elle était probablement décédée suite à une chute ou un malaise. Une autopsie sera réalisée. Mais sa famille sait enfin ce qu’il lui est arrivé et va surtout pouvoir l’inhumer.

Zone très boisée

Ce cas extraordinaire soulève cependant encore des questions. À l’époque de la disparition, de grands moyens avaient été déployés pour la retrouver. Les environs de son domicile avaient été explorés, selon la presse belge, et des chiens pisteurs ainsi qu’un hélicoptère muni de caméras thermiques avaient été utilisés. Comment avaient-ils fait pour ne pas retrouver Paulette Landrieux, alors qu’elle était si proche de sa maison? Car le cadavre se trouvait dans une zone très boisée et difficile d’accès, ont répondu les autorités.

«Même les chiens n’avaient pas pu y accéder à l’époque. Mais cette fois, nous avions des éléments concrets concernant le trajet effectué par l’octogénaire. Centimètre par centimètre, à l’aide de tronçonneuses et de débroussailleuses, les recherches ont repris et ont fini par aboutir», a détaillé pour la RTBF Étienne Gaublomme, magistrat du parquet de Namur.

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