Football – La Suisse défiera l’Espagne, le Portugal et la République tchèque

Espagne, Portugal et République tchèque. Tel est le menu de l’équipe de Suisse pour la prochaine Ligue des nations, qui commencera au terme de la présente saison. La sélection de Murat Yakin aura assurément fort à faire, si elle entend se maintenir en Ligue A.

“Il y a là des grands noms et cela représentera un grand défi pour nous”, a réagi le sélectionneur. Il y aura aussi des airs de revanche. Notamment contre l’Espagne, contre qui elle avait été éliminée aux tirs au but en quarts de finale du dernier Euro (1-1 dans le temps réglementaire).

Mais également face au Portugal, dont la dernière confrontation remonte au Final Four de la Ligue des nations 2019. En demi-finale à Porto, l’équipe de Vladimir Petkovic avait longtemps tenu tête à la Seleção, avant de craquer sur le score de 3-1 (avec un triplé de Cristiano Ronaldo). Enfin, l’équipe nationale n’a plus affronté la République tchèque depuis le match d’ouverture de l’Euro 2008 à Bâle. La sélection de Köbi Kuhn s’était alors inclinée 1-0.

Ces matches de haut niveau ne seront pas négligeables pour la Suisse. «Ce sera une bonne préparation pour la Coupe du monde, sachant que nous avons peu de rassemblements à disposition avant le Qatar», a rappelé Yakin. En effet, excepté les matches amicaux prévus en mars (dont les adversaires ne sont pas encore connus), les six rencontres de Ligue des nations seront les seules à disposition avant de s’envoler pour le Mondial en novembre prochain.

Elles auront lieu en deux phases. Quatre dates sont prévues au mois de juin (entre le 2 et le 14), puis les deux dernières rencontres se dérouleront à la fin du mois de septembre. Les quatre premiers des quatre poules de Ligue A seront alors qualifiés pour le Final Four, qui se jouera en juin 2023.

La Suisse s’était maintenue en Ligue A sur le fil l’an dernier, dans un groupe alors composé de l’Espagne, l’Allemagne et l’Ukraine. Elle n’avait dû son salut que grâce à un succès 3-0 obtenu sur tapis vert lors de l’ultime journée. Plusieurs Ukrainiens avaient alors été infectés par le Covid-19, contraignant l’ensemble de la sélection à être mise en quarantaine. La Commission de discipline de l’UEFA avait ensuite jugé que l’Ukraine était responsable de l’annulation de la rencontre.