Mise à jour d’Apple de l’iPhone 12 validée en France

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Retrait en FranceLes autorités valident la mise à jour d’Apple de l’iPhone 12

L’agence chargée de contrôler les émissions d’ondes radio en France a approuvé la mise à jour logicielle pour abaisser la puissance du smartphone, dont la commercialisation avait été suspendue dans le pays.

Tim Cook, patron d’Apple.

Tim Cook, patron d’Apple.

AFP

La mise à jour proposée par Apple pour son iPhone 12, retiré temporairement de la commercialisation en France, a été validée vendredi par l’Agence française des fréquences (ANFR). «Les tests confirment que cette évolution logicielle permet à cet appareil de respecter la valeur limite de DAS localisé «membre» (ndlr: qui correspond à l’énergie absorbée par le corps humain lorsque le téléphone est tenu dans la main), et donc de respecter les normes en vigueur», a indiqué vendredi l’autorité dans un communiqué. «Il appartient désormais à Apple de diffuser cette mise à jour logicielle à tous les utilisateurs d’iPhone 12», poursuit-elle, après quoi l’interdiction de la commercialisation de l’appareil pourra être levée.

Le 13 septembre, alors qu’Apple célébrait la présentation de son nouvel iPhone 15, l’ANFR et le ministre du Numérique Jean-Noël Barrot avaient créé la surprise en annonçant la suspension en France de la commercialisation de l’iPhone 12, sorti en 2020 et déjà en fin de carrière, excepté à la revente.

Une première pour Apple

L’ANFR fait régulièrement baisser la puissance d’émission des smartphones. Mais il s’agissait d’une première pour Apple. Après avoir défendu la validité de ses propres mesures, le groupe américain avait fini par se plier aux exigences de l’agence française et a proposé une mise à jour. Dans le détail, la valeur du DAS «membre», qui atteignait 5,74 Watts par kilogramme lors des précédents tests, a été ramenée à 3,94 W/kg, juste en dessous de la valeur limite de 4 W/kg.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, «rien n’indique pour l’instant que l’exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité soit dangereuse pour la santé humaine» et, ce, «malgré de nombreuses recherches».

(AFP)

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